« Maya 98 »: le plus beau maillot du monde

« E Viva Mexico » !

« Le grand Jorge Campos et ses costumes, si colorés qu’ils rendraient ternes ou ridicules arcs-en-ciel et Arlequin ! » ; « … tout aussi magnifique que le maillot multicolore d’un Jorge Campos qui pour le coup, aura été complètement cloué sur place… » ; ou encore : « le multicolore, excentrique et tout autant exceptionnel « gardien-arlequin » du Mexique Jorge Campos… microscopique mais merveilleusement radieux disque Maya »… Si vous êtes un lecteur coutumier de mes articles, vous avez alors sans aucun doute déjà croisé l’iconique et extravagant gardien de but Jorge Campos campant sur mes lignes, ce dernier décorant ainsi mes textes de son look loufoque, presque folklorique, son accoutrement authentique… enfin pourquoi pas carrément : sa « marque de fabrique » incontestablement unique ! Jorge Campos oui… Et comment ! Quelle autre figure de proue (quasiment qualifiable ici de « figure de style ») que le fantasque portier mexicain, clairement « Loco » (« fou ») lui aussi (comme son compère colombien) et en quelque sorte « couturier du foot » (il confectionnait (ou plus exactement dessinait) ses tenues lui-même) pourrait prétendre mieux présenter et représenter notre thème du jour : le maillot du Mexique importé puis porté en France à l’occasion de la Coupe du Monde 98. Effectivement, le fameux « El Brody » (comme on appelle familièrement le dernier rempart de la « Tri » (comprenez la sélection mexicaine)), ou plus traditionnellement « El Inmortal » (facilement traduisible par « l’immortel » et autre petit nom attribué à notre gigantesque et légendaire « goalkipper » aztèque) fera parfaitement office d’égérie, fabuleuse fourmi follement érigée au rang de mannequin pour le fantastique défilé d’une équipe : dont la culture footballistique se confond à la perfection avec la définition étymologique de l’esthétique ! « E Viva Mexico », ai-je choisi comme titre pour le premier paragraphe de ma fable ? En effet, cette chanson populaire belge, joyeusement et généreusement offerte par le génial Grand Jojo afin d’encourager les Diables Rouges lors du magique Mondial 86 au Mexique (le reconnaissable entre mille « Mexico » de Luis Mariano aurait également tout à fait pu faire l’affaire)… conviendrait à merveille, quoique tout de même légèrement étrangement je vous l’accorde, comme hymne officiel de notre missive : celui de l’euphorie bien sûr, de la fantaisie aussi… et enfin de la fête ! « Le grand Jorge Campos », avions-nous en prémices de notre récit ? Le Grand Jojo juste ici ? « E Viva Mexico », Luis Mariano et « Tutti Quanti »… Il ne manquerait plus qu’à enfiler à Zorro le costume d’Arlequin rencontré plus haut pour parfaire, polir… peaufiner ou fignoler peu importe… le porte drapeau de notre philosophie du jour, sorte d’étendard a dresser bien haut, banderole haute en couleurs pourrait-on surenchérir : la beauté aussi subjective que superficielle. La beauté dans sa version la plus pure, brute et simple… celle dont le pouvoir attractif stupéfiant répond aux propriétés du parfum de l’enfance et aura fortement imprégné et influencé la passion d’un gosse au point de : mieux stimuler sa « mémoire ophtalmique » que celle olfactive !

Cuauhtémoc Blanco : crampons blancs et « coup du crapaud »

La beauté pure, brute et simple ? Le parfum de l’enfance et la passion d’un gosse ? C’est exactement ça ! Un package complet comme directement sorti d’un paquet cadeau placé sous le sapin et qui s’exprimait au quotidien à travers les pixels pleins de charme d’un « ISS » quasi séculaire ou d’un « PES » en comparaison presque futuriste : fils cadet et aîné d’une « PlayStation » parfaite dans le rôle de remplaçante « poste pour poste » de la plus bienveillante des mères et qui rivaliserait aisément avec cette dernière tant sa présence et son attachement était solide et indéfectible. « ISS » et « PES » ? Parfaitement ! Plateformes formidables, palmarès virtuel et réputation quant à elle bien réelle, celle-ci permettant de faire son entrée pour l’éternité au « panthéon du quartier », espèce de patrimoine immatériel local très important dans le coin et inscrit au marqueur, comme immortalisé dans le marbre en quelque sorte, « tagué à l’acide » ou « gravé dans la roche » ai-je évidemment et avec démangeaisons envie d’ajouter ici… sur les murs gris d’immeubles étant tout de même incroyablement parvenus : à cimenter et bétonner un rayon de soleil aussi resplendissant que rassurant dans les fissures de souvenirs désormais indéniablement indélébiles ! Palmarès virtuel et réputation bien réelle… Un tout obtenu avec toute la dextérité que nécessite une « Manita » d’expert s’excitant sur une manette afin de manifestement animer onze pitous pixélisés (atmosphère presque « Toy Story », « Small Soldiers » et autres « L’indien du placard ») jusqu’à remporter un tournoi à leur tête, ou plutôt ici « à leurs commandes »… Mes troupes ? Fidèles soldats ou petits hommes verts peu importe… les voici : l’Olympiakos de l’extraterrestre Rivaldo, la Lettonie de l’ « Alien lilliputien » Verpakovskis… le Chievo Verone et Catania, avec leur « Coppia d’attacco » (comme on dit dans le Calcio) respective (Pélissier-Marazzina et Mascara-Spinesi)… la Pologne d’Olisadebe, le « Danemark Hummel » de Morten Olsen… le FC Séville « ère Juande Ramos » ou encore le Schalke 04 de Løvenkrands, Ebbe Sand et toute la bande… et enfin le Mexique de Cuauhtémoc Blanco ! Cuauhtémoc Blanco : crampons blancs et « coup du crapaud » ! Il y a eu Campos tout à l’heure, il y aura inévitablement Blanco maintenant… Et comment ! L’attaquant mexicain, célèbre buteur du Club America (le second plus prolifique de l’histoire des « Águilas » (« aigles »)) et de la sélection (au pied du podium derrière ses deux ex coéquipiers Jared Borgetti (deuxième) et Javier « Chicharito » Hernández (premier)… est tout simplement chez moi : mon « crush virtuel » vécu derrière un écran, ma romance d’été des mois de juin 98 et 2002 ! Flirt hélas aussi excessif qu’éphémère, au vue de la courte espérance de vie de la « Tri » durant le tournoi phare de ce sport (sept huitièmes de finale d’affilés entre 94 et 2018, à la fois triste et meilleure performance nationale à l’exception du « petit record » (quart de finale) décroché deux fois à l’occasion des splendides éditions organisées à domicile (70 et 86)). « Crush virtuel » donc, romance d’été… et même un petit peu plus que ça ! « Tiburón Blanco » (« requin blanc ») comme on l’appelait, était clairement : mon icône inclassable, mon « Shevchenko aztèque »… « Temple du Soleil » ou pays imaginaire dissimulé dans la jungle sauvage qu’était ma cité perdue.

Muchas Gracias

« Temple du Soleil » (terme utilisé d’ailleurs dans un de mes tout premiers articles (« Belgique, l’accent de Scifo ») pour décrire le gracieux cygne sicilien durant justement son show en mondovision lors du chaud Mondial mexicain de 86)… pays imaginaire, jungle sauvage et cité perdue disais-je à l’instant… Pourquoi pas « Condor », « Cités d’or » ou que sais-je encore… Le Mexique atterri en France pour la Coupe du Monde 98 avec son « maillot Maya » presque plus mystique que mythique, c’est un petit peu tout ça à la fois… Un voyage fantasmé, une fugue… une évasion, un rêve d’Eldorado… Une quête, une exploration et pour finir : pratiquement un exorcisme ! Vierge de Guadalupe faisant foi ! Tatouée sur le torse celle-ci ou portée en pendentif autour du coup, après tout ce n’est pas très important… Un exorcisme afin surtout de s’extirper ici de sa condition de cases cochées sur la check-list du citoyen modèle, de clone conçu et façonné par le respect méticuleux du cahier des charges de l’uniformité ! La renaissance, la révolte… le style et le culte de l’identité : voilà l’effet que m’a fait le Mexique version 98 ! Une équipe qui se pointe dans l’hexagone avec son « maillot Maya » quasiment « antique » ? À cheval entre une mode du vintage avant l’heure et une création de grand couturier ? Le tout en rendant hommage à sa culture, à ses ancêtres ? Même la « Squadra » et son armada de mannequins, débarquant en plein centre de l’arène de la Scala avec le Colisée floqué sur sa tunique… n’aurait pas été aussi clinquante ! Le maillot de ce Mexique là avait l’étiquette de l’affirmation qui dépassait de la nuque, portait à la perfection la marque de la singularité et pour finir : apparaissait si naturellement comme prolongement de la peau qu’il relevait pratiquement de la possession des corps ! Jorge Campos brillant de mille feux, Cuauhtémoc Blanco et son « coup du crapaud » complètement décalé, ici une acrobatie de cirque, un trucage de magicien, une astuce de clown… déclassant indiscutablement les plus rocambolesques « coups du sombrero » et autres « arnaques de Tuco » au rang de tours presque académiques ! Hugo Sánchez hier, « Chicharito » ou Ochoa aujourd’hui… en passant immanquablement par l’ineffaçable fresque Rafael Márquez et sans oublier bien sûr, l’incomparable capitaine aspirant pratiquement au grade de président : García-Aspe ! « El Pájaro » (« l’oiseau ») blond Luis Hernández par ici, Palencia par là… Torrado, Osorio, Salcido et j’en passe… Jusqu’à pour terminer, les deux espoirs évanouis, promesses envolées et « nouveaux Ronaldinho » jamais arrivés : Carlos Vela et Giovani dos Santos… Merci le Mexique ! Ou plutôt : « Muchas Gracias » ! « Muchas Gracias » à cette sélection si spécifique qui m’a quelque part accompagné depuis toujours, sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir comment… de ses trois « Remontada » d’affilées en phase de poules des festivités françaises (face à respectivement la Corée du Sud, la Belgique et les Pays-Bas)… jusqu’à la monstrueuse demi-volée de Maxi Rodriguez durant le Mondial allemand ou encore la cruelle fin de match contre la Hollande à Fortaleza (malgré un Guillermo Ochoa désigné « homme du match » ce jour-là)… et évidemment : le but de Borgetti en Corée, figeant Buffon comme toute l’Italie (alors momentanément éliminée) après une série de quinze passes aussi précises et bien orchestrées que soporifiques et hypnotisantes ! « Muchas Gracias » ? Que dire de plus…

« Arriba Arriba » !

« Arriba Arriba » lançons nous ici ? Absolument ! Et avec l’accent s’il vous plaît ! « Arriba Arriba » en effet, une expression difficilement traduisible, popularisée celle-ci par un Speedy Gonzales tout aussi insaisissable et proche d’un « Ay Caramba » au mieux indéfinissable, au pire incompréhensible (ce dernier s’étant vu audacieusement approprié par un Bart Simpson insolent à souhait et insouciant au possible)… Une parole également, rescapée heureusement du spectre de la morale bien-pensante (hypocrite doctrine la trouvant un temps, trop réductrice pour l’image renvoyée des mexicains) et pouvant alors tranquillement : revendiquer son statut de « citation internationalement reconnue » ! « Arriba Arriba » enfin, parfait pour le mot de la fin ! C’était l’époque dorée des clichés décomplexés : cocktail et tequila sur une carte postale de Cancún ou d’Acapulco, cactus pimentant la déco primaire d’un restaurant « Tex-Mex » de périphérie ou encore coyote vedette d’un faux décor désertique dans la programmation d’un « Ça Cartoon » qui cartonnait en clair sur « Canal + » ! Un Éric Cantona « box-to-box » donnant la réplique à Jacques Villeret dans un « Mookie » décalé ? On prend ! Ou plutôt ici : c’est dans la boîte ! Don Diego de la Vega et le Sergent Garcia zigzagant ensemble dans le « vrai Zorro » diffusé jadis sur « France 3 » ? On signe aussi, oserai-je ajouter : « à la pointe de notre épée » bien sûr ! On reste dans le cadre du cinéma avec ici la fiction « Goal » : « Santi Muñez », Newcastle, le Real Madrid et ce côté « biopic de Michael Owen » adapté en version presque « Telenovela » pas si déplaisant que ça… et là Emilio Ramirez, Raúl ou Gusmaro, jeunes lycéens gravitant agités autour d’une Michelle Pfeiffer bluffante dans la peau d’une prof parfaite, pour un « Esprits Rebelles » à mi-chemin entre le film culte (bien aidé cela dit par la bande originale de « Coolio ») et le défilé de « Perfecto » ou la collection de vestes en cuir ! Saluons brièvement « Les Princes de la ville », Danny Trejo… Selma Hayek ou les autoportraits de Frida Kahlo… avant de brusquement basculer « hors-champ » avec « T. Hawk » de « Street Fighter » sur « Sega », personnage sélectionnable « en blanc » ou « en vert » selon le bouton pressé : un délice ! Enfin pour terminer le tableau, un clin d’œil particulier et une dédicace toute spéciale peuvent tout à fait être faits aux diverses publicités « Gooooooool » de « Coca-Cola » : transport proche de la déclaration d’amour et coup de foudre immédiat pour les inflammables célébrations de buts offertes par les inimitables commentateurs de football mexicains ! On s’éloigne du sujet ? Une impression peut-être mais en réalité pas du tout, en effet : le Mexique ayant marqué l’inconscient collectif de mon enfance s’exprime à travers chacun de ses artifices ! Un festival d’émotions embellies certes, par le prisme encore malléable et innocent de la jeunesse… mais un festin de sentiments qui en vaut complètement la peine : de l’entrée froide et amère, sorte d’ « arrière goût d’inachevé » resté en bouche ou de désagréable sensation d’avoir avalé de travers, servit en retard (dans le dernier quart d’heure du match très exactement) par la « Maanschaft » en huitièmes de finale 98… jusqu’aux desserts fondants et autres spécialités maison distribués actuellement à la pelle par un André-Pierre Gignac plus que généreux dans sa seconde carrière en tant que pâtissier ! « E Viva Mexico », « Muchas Gracias », « Arriba Arriba »… Jorge Campos, Cuauhtémoc Blanco et toute leur clique alignée en diagonale durant l’hymne nationale… le tout mixé ensemble, spontanément, dans l’inoxydable et si léger « shaker de la subjectivité »… ça donne ça : « Maya 98 », le plus beau maillot du monde.

12 réflexions sur « « Maya 98 »: le plus beau maillot du monde »

  1. J’ai tendance à considérer que le Mexique 86 est la génération la plus talentueuse. D’ailleurs, elle fut bien proche d’aller en demi-finale. Vraiment plein d’éléments qui comptent dans l’histoire du foot aztèque. Sanchez évidemment, même si il n’est pas le plus brillant sur cette compétition. Quirarte de Chivas, un défenseur d’élite. Le sublime gaucher Negrete. Tomas Boy, qui était avant l’arrivée de Gignac, la légende de Tigres. Luis Flores et surtout Carlos Hermosillo qui est un des 5 plus grands attaquants de l’histoire du pays. Pablo Larios dans les buts, Cristobal Ortega le buffle des Cremas. Vraiment un gros effectif pour le Mexique.

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  2. Le Mexique est, avec la Roja, l’une des deux sélections que je supporte à chaque Mondial. Mais la dernière édition a été particulièrement vilaine. Mauvaise génération. Mais d’habitude, y a toujours de quoi s’enthousiasmer.
    Le formidable groupe de 1994 où les Irlandais, Italiens et Mexicains se retrouvaient. Difficile de faire plus significatif.
    Le duo Blanco-Hernandez de 98, spécialiste des retours au score. Le but de Borgetti face à Buffon en 2002. Et la désillusion face aux USA.
    Le Mexique-Argentine 2006. Et la victoire face aux Bleus en 2010 que j’ai partagée avec un ami mexicain dans un bar. Tout le monde faisait la gueule à part nous.
    Ochoa en 2014 et le penalty scandaleux sur Robben. La victoire face aux Allemands en Russie.
    Merci Calcio !

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    1. Il manque toujours quelque chose aux Mexicains pour passer un pallier en CDM. En terme de mental et de talent, il leur faut plus. Par exemple dans leurs plus belles équipes d’avant, il leur manquait un joueur générationnel offensivement, pour faire la différence. Parce que les Mexicains, c’est pas le Costa Rica sans être méchants pour les Ticos, c’est en jouant que les Mexicains brillent le plus souvent. Sinon c’est toujours une sélection agréable à voir au Mondial, il y a toujours quelque chose qui se passe avec eux et plutôt agréable à voir.

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  3. Grazie calcio. Les tenues bariolées de Campos me font penser à un des gardiens pionniers des tenues extravagantes : Alberto Vivalda. Il avait débuté à River en 1975 avec l’équipe de minots qui avait joué le match du titre pendant la grève des pros. Barré par Fillol, il avait migré en Colombie et était devenu une star des Millonarios. Lui aussi était surnommé El Loco pour son jeu à hauts risques (ayant inspiré Higuita), sa casquette portée à l’envers, des mini shorts et des assemblages douteux de couleurs, style surfeur. En fin de carrière, il lui arrivait de jouer avec le maillot de Walter Zenga au lieu de porter celui du Racing Club. Dépressif, il était allé se poster sur les voies de chemin de fer en attendant qu’un train ne le soulage de ses tourments. C’était en 1994.

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    1. Je crois bien que c’est la première fois que j’entends parler de ce Vivalda, merci.

      Les maillots des gardiens, ce ne fut longtemps guère plus que du fun, de la com’.. Pfaff fit régulièrement le mariole de la sorte, Maier aussi avant lui, mec qui aimait à faire le zouave. Mais ça répond aussi désormais à une stratégie psychologique : rendre la cage plus petite. Des études leur recommandèrent même de porter du rouge, je trouve que ça fait sens.

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      1. En parlant de tenue, quel est le dernier gardien de renom à porter une casquette ? Je pense à Kahn mais dans le style que portait Yachine ?

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      2. Et une question qui n’a rien à voir avec le foot ? Le maquillage que se mettent sous les yeux les joueurs de foot us, c’est pour centrer la visibilité réduite qu’ils ont à cause du casque ?

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      3. En Belgique, le dernier des Mohicans à la Yashine fut très certainement Piot, en hommage à son formateur.

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  4. Après, ce que j’aime dans le foot mexicain, c’est l’alternance dans la domination. Un peu comme au Brésil. On a Chivas ou l’América qui sont légèrement mais sans fossé comme dans de nombreux pays. Cruz Azul, Pumas, Tigres et Monterrey. Santos Laguna et Toluca. Les périodes de Necaxa, Atlas, Leon ou Puebla. Y en a pour tous les goûts.

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  5. De nada Señor Khia et Verano !
    Un papier coloré qui, plus encore que la période, la génération ou l’ambiance… me rappelle surtout l’époque où j’avais le temps d’écrire un petit peu, ne serait-ce que par intermittence ou de manière séquentielle… c’était avant que mon minuscule « chicharito » d’amour ne se passionne pour l’imitation d’expressions et de cris de commentateurs mexicains cultes !

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