La Thaïlande a remporté l'AFF Cup 2022

Aff Cup 2022 : le bilan

Alors que l’AFF Mitsubishi Electric Cup vient de se clore par la victoire de la Thaïlande, il est temps de faire un bilan de cette compétition passionnante. Un résumé tout d’abord du déroulement de la compétition, des qualifiés tour par tour, puis un bilan sélection par sélection, sur les réussites, les échecs et les joueurs à suivre dans le futur. Enfin, cette compétition n’étant pas parfaite, il y’a quelques axes d’amélioration à souligner.

L’AFF Cup est une compétition entre les 11 membres de l’ASEAN, une alliance économique et commerciale de pays d’Asie du Sud-Est. La compétition s’est déroulée cet hiver, avec le 20 décembre un premier match entre Cambodge et Philippines. Parmi les autres pays présents, il y avait aussi l’Indonésie, le Brunei, la Thaïlande, le Vietnam, Singapour, la Malaisie, le Laos et le Myanmar. Le onzième pays de l’ASEAN, le Timor-Leste, a été battu en tour préliminaire un peu avant par le Brunei, car il n’y a que 10 places pour la compétition.

Dans la première poule, au terme d’une bataille acharnée entre la Thaïlande et l’Indonésie, ce sont finalement les Changsuek thaïlandais qui arrachent la première place au goal average. L’Indonésie termine donc deuxième et glane la seconde place qualificative. Derrière, le Cambodge, coaché par le mythique Keisuke Honda, termine à la troisième place avec 6 points, trois points de plus que les Philippines. Enfin, le Brunei Darussalam clôt la poule avec 0 point, et une différence de buts de -20.

Dans la seconde poule, le Vietnam domine et termine avec 10 points, et surtout aucun but encaissé en quatre matches. Dans un dernier match décisif, la Malaisie bat Singapour et obtient, avec 9 points, la seconde place qualificative. Derrière, Singapour a 7 points, et les deux dernières positions sont pour le Myanmar et le Laos. Les Birmans se hissent à la quatrième place grâce à une meilleure différence de but, malgré seulement un petit point obtenu.

Les demi-finales donc ont vu s’affronter en match aller-retour la Thaïlande contre la Malaisie et le Vietnam contre l’Indonésie. Ce sont les deux favoris qui sont finalement passés, avec donc une finale Vietnam contre Thaïlande, remportée en match aller-retour par les thaïlandais, 3-2 en cumulé.

Avec la Coupe d’Asie au Qatar en ligne de mire, c’était l’occasion pour les sélectionneurs d’affronter de futurs adversaires, et de jauger le niveau de leur équipe. Certaines équipes ont séduit, d’autres ont été loin des attentes…

Qualifié aux play-offs contre le Timor-Leste, le Brunei a confirmé son statut de petit poucet de la compétition. En l’absence de Faiq Bolkiah, deux buts seulement ont été inscrits. Un par Razimie Ramlli contre les Philippines, et un de Nurikhwan Othman contre le Cambodge. Les deux joueurs évoluent d’ailleurs ensemble dans le club local de DPMM, qui pour l’anecdote va évoluer en 2023 dans le championnat singapourien. Malheureusement, avec 22 buts encaissés et le statut de pire défense, il ne fallait pas attendre grand-chose. Quelques phases de jeu intéressantes ont pu être observées, notamment contre les Philippines, mais les Tebuan n’ont pas terminé un seul match sans avoir encaissé au moins cinq buts. Et ce, malgré un excellent Haimie Nyaring, gardien de DPMM et meilleur joueur brunéien de cette édition.

Après le Brunei, la seconde pire équipe a été le Laos. C’est dur pour le football de ce pays qui stagne depuis tant de temps. Malgré la présence de l’ancien joueur de Ligue 1 Billy Ketkeophomphone, l’attaque laotienne a été terriblement faible. Les deux buts ont été inscrits contre le Myanmar, sur les deux seules occasions du match de la Thim Xad, par Soukaphone Vongchiengkham, milieu de 30 ans évoluant à Trat en D2 thaïlandaise, pour moi homme du tournoi côté Laos, et par Ekkamai Ratxachak, jeune attaquant de Champasak United en D1 laotienne. Excepté Billy et Soukaphone, cet effectif laotien est très jeune, 22,2 ans de moyenne d’âge seulement. Il est aussi très faible physiquement. Même en Asie, la puissance physique a quand même son importance. Parmi le peu de jeunes envoyés au casse pipe qui ont brillé, on retiendra Chony Wenpaserth, attaquant de 20 ans évoluant dans le championnat local et qui s’est démené pour porter le danger.

La joie de Soukaphone Vongchiengkham, qui devient après le match contre le Myanmar le joueur le plus capé du Laos

Les Philippines sont une autre grosse déception. Quatrièmes avec seulement trois points, et finissant derrière un Cambodge en totale reconstruction, les Azkals continuent de décevoir. Comment expliquer ce naufrage en AFF Cup, et globalement le naufrage de ces derniers mois, de ces dernières années ? Beaucoup de facteurs rentrent en compte, dont la faiblesse du championnat, la corruption au sein de la fédération, et la diversité de provenance des joueurs de la sélection, presque tous binationaux et peu habitués à jouer ensemble. Néanmoins, la raison la plus flagrante du naufrage est le manque de qualités. Il y a des jeunes talents, comme Oliver Bias ou Sandro Reyes, mais trop peu d’équilibre. Les philippins ont ainsi inscrit huit buts, dont trois par le jeune Sebastian Rasmussen, attaquant de 20 ans évoluant en D2 danoise et qui a la double nationalité. Kenshiro Daniels, attaquant de 27 ans de United City a aussi inscrit trois buts et a été au rendez-vous. Plus au rendez-vous que l’expérimenté Stephan Schrock avec qui il partage l’attaque et qui a peu existé. Les hommes du coach espagnol Ybarz ont semblé souvent dépassés, produisant un jeu oscillant du bon au catastrophique, et la frustration leur a fait commettre beaucoup de fautes, donnant une image de « catcheurs » et de « bouchers ». Parmi les flops philippins, on trouve aussi Jefferson Tabinas. Le défenseur de Mito HollyHock en J2 a été très peu solide et rassurant, notamment dans les duels aériens où il n’a jamais été dans le timing. Son compère Amani Aguinaldo, qui évolue en Thaïlande, n’a pas été bien meilleur. Au final, les Philippines encaissent 10 buts en quatre matches, trop pour espérer plus de points.

Ces trois sélections sont les trois gros flops de cette AFF Cup. On peut en rajouter un quatrième, Singapour, bien que cela soit plus subtil. Avec 7 points, un nul accroché contre le Vietnam et une belle troisième place, ça semble pourtant être une belle compétition pour les Lions, qui sont dans une phase de transition où le creux générationnel laisse sa place à des gros espoirs, à l’image d’Ilhan Fandi. Mais ces sept points sont la poudre aux yeux de la médiocrité du jeu mis en place par le coach japonais Nishigaya. Deux victoires courtes contre le Myanmar et le Laos, pourtant bien inférieurs sur le papier. Un nul miraculeux contre un Vietnam qui a fait tourner, et surtout une lourde défaite 4-1 contre le rival malais, et qui coûte la deuxième place qualificative. Il y’a eu quelques bonne prestations, comme  celles d’Ilhan Fandi et Shawal Anuar qui font des bons matchs sur le front offensif. Irfan Fandi, frère d’Ilhan et évoluant à Pathum en Thaïlande, a aussi fait un bon tournoi. Mais beaucoup de joueurs n’affichaient pas un niveau convenable. Les pistons notamment. Hafiz Nor, Christopher Van Huizen et Muhammad Nazari ont peu apporté, défensivement comme offensivement. La défense centrale n’est pas exemptée de tout reproche. C’est finalement l’attaque qui a été la seule réussite, avec six buts inscrits en 16 tirs cadrés, et de l’efficacité en l’absence pourtant de la star Ikhsan Fandi. Ce tournoi a donc été un échec pour la sélection singapourienne. Le sélectionneur japonais n’apporte plus rien, la jeunesse est laissée de côté au profit de joueurs éreintés physiquement, en faisant une des sélections les plus âgée d’Asie. Alors que la SLeague s’améliore chaque année un peu plus, la sélection régresse presque. Dans une ASEAN en constante progression, les prochaines années seront cruciales pour le football singapourien.

Impérial face au Vietnam, l’expérimenté Hassan Sunny permet à Singapour d’accrocher le match nul. Insuffisant cependant pour qualifier son pays en demi-finales.

Peut-on ensuite parler de compétition réussie pour le Myanmar ? Bien évidemment que non, avec un seul point, c’est quand même trop peu pour parler de succès. Malgré tout, on voit des choses encourageantes sur et en dehors du terrain pour les birmans. Tout d’abord, face à la Malaisie, la ville de Rangoun a accueilli sa sélection pour la première fois depuis trois ans. Et même si le stade n’était pas plein, les fans ont fait du bruit dans les tribunes. Les joueurs ont fait honneur à ces fans dans le jeu produit. Malheureusement pour les Lions asiatiques, le problème est très flagrant, l’inefficacité dans les deux surfaces. Contre la Malaisie et Singapour, les birmans s’inclinent en ayant dominé dans le jeu. Contre le Laos, il a fallu 25 tirs pour inscrire deux buts. Les laotiens quant à eux inscrivent aussi deux buts, mais en quatre tirs. Offensivement, il manque de joueurs de qualité. Le collectif est ultra rodé pour compenser au maximum le manque d’individualités. Le meilleur joueur Maung Maung Lwin, le seul à vraiment faire des différences, a vécu un tournoi compliqué. Aux cages, ni Tun Nandar Oo, ni Min Latt Myo, ni Kyaw Zin Phyo n’ont convaincu. Malgré tout, ce beau visage de cette sélection du Myanmar est très encourageant pour l’avenir.

On peut en revanche parler de réussite pour le Cambodge, sélection dont on attendait rien il y’a un an et qui a été transformée par le travail formidable de Keisuke Honda. L’ancien milieu de l’AC Milan a métamorphosé cette équipe tuée par l’incompétence de la fédération. À la surprise générale, le Cambodge l’emporte lors du match d’ouverture contre des Philippines favorites sur le papier, grâce à un doublé du milieu Roeung Bunheang et un but de l’excellent Orn Chanpolin. Les Guerriers d’Angkor vont ensuite s’incliner 2-1 contre l’Indonésie, dans un match très disputé et bon techniquement, puis il y aura ensuite une large victoire 5-1 contre le Brunei, et une défaite contre la Thaïlande, logique sur le papier mais les homme de Keisuke n’ont pas à rougir de leur prestation. Ce Cambodge a en tout cas été l’équipe la plus intéressante à suivre, car elle a été bien au-delà des espérances. La qualité de certains jeunes joueurs est à saluer au passage, à l’image de Sieng Chanthea, 20 ans, Lim Pisoth, 21 ans, et Tes Sambath, 22 ans. Prometteur pour l’avenir. Malheureusement, Honda s’en va, la transition sera donc à scruter.

Parmi les quatre qualifiés pour les demies, le plus décevant a été l’Indonésie. Deux défaites contre le Vietnam, et un score cumulé de 2-0 sur les deux matchs. Même si ce pays revient de loin et avait le statut d’outsider, il aura manqué énormément d’efficacité offensive pour prétendre à mieux. La phase de groupe aurait pu être parfaite avec une victoire contre la Thaïlande. L’Indonésie a dominé mais face au but, il y’a eu beaucoup de soucis, à l’image des ratés de Witan Sulaeman. Le match d’avant, c’était Hansamu Yama qui mettait le ballon au dessus des cages à un mètre de ces dernières ; des images qui avaient fait le tour du monde, arrivant même jusqu’à nos médias français. En l’absence du serial buteur Dimas Drajad, le néo naturalisé Ilija Spasojevic n’a pas convaincu, et Dendi Sulistyawan n’a pas non plus été assez efficace. Il faudra souligner les bonnes performances du gardien Nadeo Argawinata, un des meilleurs portiers d’ASEAN, ainsi que celles de Pratama Arhan. Le latéral sous-utilisé au Tokyo Verdy a montré que c’était une hérésie de le faire si peu jouer. La Tim Garuda quitte donc la compétition en demi-finale, avec 12 buts inscrits et surtout neuf buteurs différents.

Présents en masse dans les tribunes de Jakarta lors du match aller, les supporters indonésiens quitteront le stade sur un triste 0-0.

Ce bilan est assez opposé de celui de la Malaisie, aussi éliminée en demie. Moins de buteurs différents pour les Malaisiens et un parcours plutôt satisfaisant pour une équipe en pleine transformation. Les Tigres sont rentrés dans le compétition avec quatre joueurs tout juste naturalisés, quatre milieux, poste qui manquait de densité dans cette sélection. Sergio Aguero, Stuart Wilkin, Lee Tuck et David Rowley ont ainsi disputé leur première compétition internationale, et se sont relativement bien intégrés, surtout Aguero. Même si on peut contester la principe de naturalisation, le foot malaisien va davantage se développer grâce à cela, et c’est donc un mal nécessaire. Dans la compétition, le parcours est intéressant. Une seule défaite en poules, contre le Vietnam, et une victoire précieuse contre Singapour, qui permet une qualification en demies. Petite surprise d’ailleurs car la Malaisie va remporter le match aller contre le rival thaïlandais, 1-0, en ayant défendu tout le match, et grâce à un but de Faisal Halim, son quatrième en cinq matchs. La passe est signée du prometteur Vengedesen Ruventhiran. Ce ne sera pas suffisant car le match retour sera perdu 3-0, mais il y aura beaucoup de positif à retenir.

Du positif, il faudra aussi en tirer des performances du Vietnam, qui aurait fait une AFF Cup parfaite en tout points sans cette défaite en finale. Les poules sont maîtrisées de A à Z à l’exception d’un 0-0 contre Singapour, les demies se passent relativement bien contre l’Indonésie, trop maladroite. Les vietnamiens arrivent en finale en étant favoris, avec un Tien Linh Nguyen en feu qui aura au total marqué six buts en huit matchs. A ce stade là, le gardien Van Lam Dang, ancien du Cerezo Osaka au Japon, n’a pas encaissé un seul but ! En début de match, les hommes de Hang-seo Park ouvrent le score, mais ne parviennent pas à l’aggraver. En 20 minutes, les thaïlandais vont inscrire deux buts et repasser devant. Les Guerriers de l’Etoile d’Or passent de chasseurs à chassés, et vont devoir attendre la 88e minute pour égaliser face à une Thaïlande très en place. Score final 2-2. Le match retour a lieu à Bangkok, où il dur de gagner. Dans un match beaucoup plus fade, Theeraton Bunmathan marque en première mi temps le seul but du match pour les Changsuek, défaite 1-0 du Vietnam, qui rate l’occasion de remporter sa troisième AFF Cup.

Un peu moins bons individuellement que le Vietnam, les Thaïlandais ont compensé avec l’efficacité de leur collectif très bien huilé. Beaucoup de combinaisons, de une-deux, de jeu en triangle, ce qui en fait une sélection dure à jouer et agréable à voir évoluer. Latéral de métier, le cœur du jeu était organisé par Theeraton Bunmathan, ancien de JLeague replacé en 6 meneur de jeu. Le trentenaire à sorti une AFF Cup titanesque, notamment en finale où il est impliqué sur les trois buts thailandais, avec deux passes décisives et un but. On retiendra aussi les bons matchs de l’expérimenté buteur Teerasil Dangda, six buts en six matchs, et du milieu Sarach Yooyen, 30 ans et très bon techniquement. La Thaïlande remporte son septième titre, et en prend trois d’avance sur Singapour, second pays le plus titré. Toujours aucun pour l’Indonésie, six fois finaliste et quatre fois demi-finaliste.

Homme de la finale, l’expérimenté Theeraton Bunmathan a porté son équipe au titre.

Avec le retour de nombreux spectateurs dans les tribunes, cette AFF Cup a été passionnante. Mais elle mérite quelques améliorations, en commençant déjà par le délai entre deux compétitions. La Coupe de l’ASEAN est jouée tous les deux ans et parfois même deux années de suite. Cela semble beaucoup, et elle peut perdre de l’intérêt et du prestige à cause de ça. Les clubs sont aussi moins enclins à libérer leurs joueurs. Dans un football où il faut toujours jouer plus, il serait intéressant de la voir prendre le contre-pied.

Mais le principal problème reste les phases finales. Après des phases de poules intenses en matchs, le format évolue avec des matchs aller-retour tous les trois jours. Ainsi cette année, le dernier match de poules a eu lieu le 3 janvier, et la finale le 16. C’est beaucoup trop long, car il n’y a eu que six matches dans ce laps de temps. On a donc tendance à décrocher, à passer à autre chose, alors que ce qui est normalement le plus intéressant arrive. Ce format de matches aller-retour fonctionne avec des compétitions impliquant des clubs, pas des compétitions courtes avec des nations. Il faudrait jouer un seul match par demi-finale, sur terrain neutre, et la finale aussi. Cela rendrait la fin beaucoup plus dynamique, en laissant aussi plus de place aux surprises.

Malgré ces quelques problèmes, soulignons la qualité de l’arbitrage cette année, bien supérieur aux éditions précédentes. Cela donne du crédit à un zone très durement touchée par la corruption dans le football.

K1llian, pour Pinte de Foot

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25 réflexions sur « Aff Cup 2022 : le bilan »

  1. Merci pour cette compétition! Je vois que tu parles de Iksan Fandi de Singapour que je ne connaissais pas mais ça m’a fait penser à quelqu’un. Suis allé mater, c’est bien le fils de Fandi Ahmad. Fandi Ahmad, c’est certainement le meilleur singapourien de l’histoire. En tout cas, le premier à jouer en Europe, à Groningen. Et pas pour faire de la figuration. Il joue avec Erwin Koeman.

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  2. De tous ces pays, c’est en principe Singapour qui devrait se rapprocher le plus vite du niveau Coupe du Monde, non ? Il y a une masse critique (4 millions d’habitants suffisent à alimenter une sélection, demandez aux Croates), de l’argent, et une réputation d’incorruptibilité qui n’est pas que de façade, d’après ce que me disaient mes nombreux collègues singapouriens ou indiens basés là-bas chez mon précédent employeur. Un avis de notre correspondant p2f ?

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    1. Pas que de façade en effet, le civisme y est même, euh.. « spartiate » selon mon cousin y-établi, on y a en toutes choses intérêt à marcher droit.

      Fût-il étranger, il a d’ailleurs échappé de peu à une espèce de service militaire longue durée là-bas ; ça se mérite d’être résident singapourien. L’Europe sonne open-bar comparé à cela.

      Rayon incorruptibilité au quotidien j’ai vu pareil au Rwanda où toutefois, à croire l’un ou l’autre initiés, ça se gave tout de même pas mal au sommet.

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  3. Cet article me rappelle Alfred Riedl, décédé il y a 2 ans, et qui a longtemps oeuvré en Asie. Au Vietnam et en Indonésie notamment.

    Roland Linz a fait lui un très bref détour par la Thaïlande, mais je soupçonne que le foot n’était un alibi.

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      1. Vi, sport très impressionnant. Mais j’imagine mal le Roland s’adonnait à ce jeu.

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      2. Alors, j’ai jamais joué mais les parties que j’ai vues étaient plutôt avec une balle en rotin tressé. Mais les voir jongler et sauter dans tous les sens est assez impressionnant.

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  4. Vainqueur d’une Coupe UEFA, je suis né à Singapour. Taulier de mon équipe nationale dans les années 80. J’aurais aisément pu faire carrière dans les films d’horreur. Je suis…..

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    1. Ah ben voui, ai vérifié : il est né là-bas, le Terry.

      Film d’horreur.. C’est à cause de cette image iconique où le sang suinte de son crâne, maillot maculé, un match face à la Suède?

      Si oui, attention que le joueur que tu as pris pour pseudo, ben c’est le pompon que j’aie vu, quelle horreur……….. Je ne sais plus de quel match ça sortait, mais à croire qu’il avait eu les deux yeux crevés, j’ai toujours un profond malaise en repensant à ce cliché.. C’est Hellraiser!

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      1. Quand même! Les classiques Monsieur Khia!
        En fait il avait simplement une arcade de pétée, mais comme ça saigne beaucoup ce truc là…

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      2. Dip
        C’est à l’Euro 88? C’est pour ça qu’il joue avec un sparadrap sur l’arcade en finale?

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  5. Super de voir qu’il y a des membres qui suivent cette compétition ! Les Philippines sont pour moi la déception du tournoi. Depuis leur (médiocre) participation à la Coupe d’Asie 2019, ils ne confirment pas, comme si ça avait été juste un feu de paille, ratant d’ailleurs la qualif pour 2023. Ils sont toujours trop friables défensivement malgré l’arrivée de nouveaux binationaux et la progression du Cambodge a été visible dès le premier match, où la victoire 3-2 des Cambodgiens condamnaient déjà les Philippins.

    Pour Bruneï, on s’y attendait, c’était d’ailleurs la seconde participation, la première depuis… 1996 ! C’est un pays très peu présent en qualifications, même pour les Coupes du monde car ils n’ont été inscrits qu’aux éliminatoires de 1986, 2002, 2018 et 2022. Très souvent, la fédération ne les inscrit même pas aux qualifications.

    La finale Thaïlande / Viêtnam confirme que ce sont les deux meilleurs représentants de la zone Asie du Sud-Est ; les Vietnamiens étant d’ailleurs arrivés jusqu’au troisième tour de qualification de la zone AFC pour la première fois de leur histoire, tandis que les Thaïlandais y sont déjà parvenus deux fois.

    Depuis leur quart de finale lors la Coupe d’Asie 2019, le Vietnam a changé de dimension au sein de la zone Asie et ses résultats le prouvent. Même si pour le moment, il paraît peu probable de voir la Thaïlande ou le Vietnam se battre au 3ème tour pour décrocher ne serait-ce qu’une place de barragiste en qualifications de Coupe du monde.

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    1. Le sport collectif des Philippins est le basket où ils se dermerdent plutôt bien sur le continent. Et depuis longtemps, dans les années 50, ils gagnaient toutes les compétitions asiatiques, avec le basque Carlos Loyzaga qui permit au pays de faire bronze au Mondial 54.
      J’avais vu les Philippines battrent le Senegal au Mondial de Basket en 2014. Ils adorent ce sport.

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    1. C’est dû en premier lieu à mon intérêt pour les sélections nationales (j’ai commencé un nouvel article d’ailleurs) et par conséquent, ma découverte au fur et à mesure de compétitions régionales que l’on pourrait classer comme étant « intermédiaires » – par exemple l’AFF Cup, mais aussi la Coupe Arabe, la Coupe d’Asie de l’Est, le championnat d’Asie du sud, la Coupe d’Asie de l’Ouest… Mon intérêt pour les sélections est allé de paire avec un désintérêt pour le football de clubs, surtout actuellement.

      Certes, le niveau est parfois assez faible mais ça ne me dérange pas. C’est comme si j’avais besoin de me reconnecter à un football moins starifié, plus classique 😉

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