Homme politique français né à Izmir le 2 mai 1929, Édouard Léon Raoul Balladur aurait pu être un tout autre personnage dans une uchronie ne manquant pas de folie. Et c’est précisément cette dernière que vous lisez en ce moment même. Plongez donc dans une autre histoire où la famille Balladur, établie dans une ville qui se nommait encore Smyrne 200 ans plus tôt, ne choisit pas de s’installer à Marseille en 1935. Le jeune Édouard ne s’oriente donc pas vers la haute fonction publique puis la politique en France, mais vers un sport naissant qui fait alors fureur dans la jeune république d’Atatürk. Et si Édouard Balladur était devenu footballeur ?
Les débuts du Chanoine
Malgré la défaite ottomane lors de la Première guerre mondiale, qui aboutira à la partition de l’Empire, au génocide arménien, et à l’incendie qui touche les quartiers chrétiens d’Izmir, Pierre Balladur et Émilie Latour font le choix de ne pas demander la nationalité française, estimant que l’héritage smyrniote de la famille Balladur est trop important.
Ayant fait le choix de rester dans une ville décimée, la famille Balladur voit le jeune Édouard naître et grandir à Izmir en bon Turc, tout en restant néanmoins un catholique romain, sa présence régulière à la cathédrale Saint-Jean d’Izmir étant attestée.
Très vite, l’habileté balle au pied du poupon saute aux yeux. Profitant de ce que le pays n’a que peu été affecté par la Seconde guerre mondiale, le football turc peut continuer son développement. Édouard Balladur rejoint le Göztepe, l’un des plus grands clubs de la ville, à l’âge de 15 ans, en 1944.
Le club a alors remporté le championnat de la ville d’Izmir consécutivement à trois reprises, entre 1942 et 1944. Malgré cela, la scène locale ne fait pas le poids contre les clubs basés à Istanbul. En 1944, la première division nationale voit le club finir troisième, meilleur des « autres », à des années-lumière du Fenerbahçe et du champion Beşiktaş.
Les débuts de Balladur en équipe première, en 1946, ne sont pas des plus heureux. Placé à l’aile droite contre l’ogre stambouliote qu’est Fenerbahçe, il est opposé à Müzdat Yetkiner, futur international turc. Le duel tourne vite à l’avantage du défenseur qui ne laisse aucune chance au jeune ailier. Le Fener s’impose 2-1 et remportera finalement le titre à la fin de la saison.
Son nom français, trahissant son christianisme, et son style particulier, décrit par le journaliste Burhan Felek dans les pages du Vakit comme « tout en molle délicatesse », lui valent le surnom de Kanon, signifiant « le chanoine » mais faisant référence également à sa surprenante frappe de balle, comme un canon.
Pour Balladur et Göztepe, les années se suivent et se ressemblent, quelconques bien que l’ailier continue à s’améliorer. Pour les deux parties, c’est l’année 1950 qui marque l’histoire.
En effet, le club d’Izmir remporte son premier titre local depuis six ans et réussit surtout l’exploit de remporter un championnat national, au nez et a la barbe des géants stambouliotes. Dans un mini-championnat composé de quatre équipes dont le Beşiktaş, les Smyrniotes terminent avec cinq victoires pour une unique défaite, bien aidé en cela par le fait que les Aigles Noirs envoient jouer leur réserve, les titulaires étant en tournée aux Etats-Unis.
Edouard Balladur contribue grandement à ce succès, ouvrant le score lors du premier match face aux Stambouliotes et inscrivant l’unique but du match lors du second. Il est également décisif lors de deux autres matchs, dont celui face au Gençlerbirliği où il marque à deux reprises et offre le but du 4-0 devant un stade Alsancak Mustafa Denizli extatique. Une semaine après, lui et son club partent à Ankara pour affronter Fenerbahçe dans le cadre de la Coupe du Premier Ministre. L’équipe joue à son meilleur niveau, mais la différence avec les clubs d’Istanbul reste trop grande et Göztepe s’incline 2-1 après prolongations. « Kanon » Balladur est tout de même passeur décisif, permettant à Yüksel Doğanay de marquer de la tête à un quart d’heure du terme.
C’est l’ultime match de Balladur sous les couleurs de son club formateur. Durant l’été, il part pour Istanbul, transféré à Galatasaray alors que Doğanay rejoint quant à lui le Fener.
Bienvenue à Galata
A 21 ans, il est temps pour Balladur d’évoluer dans un plus grand club. Néanmoins, le Gala n’est pas encore le mastodonte qu’il deviendra dans le futur. Depuis l’âge d’or des années 1910 et 1920, les Sarı-Kırmızılılar n’ont remporté qu’une seule fois le championnat stambouliote.
Malgré la nouvelle recrue smyrniote et la légende Gündüz Kılıç devant, Galatasaray reste le troisième club d’Istanbul, incapable de lutter face au Fenerbahçe et à Beşiktaş. C’est néanmoins sous les couleurs d’un Gala toujours perdant que Balladur devient international turc, lors des qualifications pour la Coupe du monde en Suisse.
La Turquie et l’Espagne constituent un curieux groupe à deux. À l’aller à Madrid, la Roja s’impose 4-1. Au retour au stade Mithatpaşa, alors terrain de jeu des trois grands clubs stambouliotes, le 14 mars 1954, les Ay-Yıldızlılar s’imposent 1-0 et s’offrent un barrage décisif au stade Flaminio de Rome trois jours plus tard, la différence de buts n’étant pas prise en compte cette année-là. C’est durant cette rencontre que le jeune Édouard fait ses premiers pas avec le maillot de la Turquie.
L’ailier droit ne fait pas grande impression dans ce match qui termine sur un match nul 2-2. Les tirs au but n’existent pas encore, la décision va se faire au tirage au sort. Franco Gemma, un jeune enfant a qui on a bandé les yeux, doit choisir entre deux morceaux de papier dans un sac. Il renvoie l’Espagne à la maison et expédie la Turquie en Suisse pour sa première phase finale. Ce sera sans Kanon qui paie là son match raté. À 24 ans, il ne sait pas encore que sa seule chance de jouer une Coupe du monde vient de passer.
Malgré cela, la saison 1954-55 sera celle du renouveau pour le Gala. Gündüz Kılıç devenu coach de Galatasaray, le club vainc enfin ses rivaux stambouliotes en championnat. Ce succès permet également aux coéquipiers d’Ali Beratlıgil, meilleur buteur du championnat, de devenir les premiers à représenter la Turquie dans la toute nouvelle Coupe des clubs champions européens. Ce championnat remporté est aussi une bénédiction pour Balladur, auteur de cinq buts et neuf passes décisives en 18 matchs, qui se voit rappelé en sélection nationale.
Son second match avec la Turquie est tout particulier puisqu’il l’oppose au pays de ses lointaines origines, la France. En effet, dans le cadre de la Coupe Méditerranéenne, les Ay-Yıldızlılar rencontrent l’équipe de France B, néanmoins composée de joueurs comme Raymond Kaelbel, déjà international avec les A, Léon Deladerrière, légende du FC Nancy lui aussi international, ou Just Fontaine, qui ne nécessite pas de descriptif.
Le match, joué à Istanbul, n’est néanmoins pas des plus passionnants. Les Français dominent mais manquent d’efficacité et la rencontre se termine donc sur un triste score nul et vierge. L’équipe A jouant simultanément à Colombes contre la Suède, la couverture de la rencontre ne fait pas grand bruit en plus de cela.
Néanmoins, Jacques Ferran fait remarquer dans l’Équipe cet étonnant joueur dont le nom est si différent des autres :
« Qui est donc cet homme dont la taille quelconque semble être compensée par une apparence hautaine, le faisant plus passer pour un ministre qu’un joueur de football, et dont le nom semble être une blague de mauvais goût, les Turcs reprenant Molière et son grand Mamamouchi à leur compte. »
Jacques Ferran, L’Équipe numéro 2797, 4 avril 1955
La légende du « grand Ballamouchi » est née, et ce dernier, bien que bilingue, privera la presse sportive française de la moindre interview de sa part, la faute à ce surnom moqueur.
Le match retour au Parc des Princes, pour Noël 1955, voit les locaux s’imposer sur le score de 3-1, Balladur étant néanmoins le passeur décisif sur le but de l’égalisation de Metin Oktay, futur meilleur buteur de Galatasaray arrivé durant l’été d’Izmir.
Dans le championnat stambouliote, l’arrivée de la jeune pépite Oktay renforce encore un peu plus le champion en titre qui finit en tête pour la seconde année consécutive. Balladur termine sa saison avec cinq buts marqués et surtout quinze passes décisives données, un record dans le championnat, dont onze au seul Metin Oktay.
Rien ne devrait empêcher les Sarı-Kırmızılılar de réussir le triplé mais le 23 avril 1957, l’ailier droit international se blesse en percutant un joueur de l’Adana Millî Mensucat. La lanterne rouge arrache son unique point de la saison, le match finissant à 0-0, alors que le Gala fait une très mauvaise affaire dans sa lutte pour le titre national contre le Beşiktaş. Obligé de regarder ses coéquipiers depuis les tribunes, Balladur voit son équipe finir dauphin de Fenerbahçe dans le championnat stambouliote et finaliste malheureuse face au Beşiktaş dans la Coupe de la Fédération nouvellement créée.
Galatasaray remporte néanmoins le championnat en 1958 mais ne joue pas la Coupe d’Europe, perdant en finale contre le Beşiktaş en Coupe. Bis repetita en 1959 : deuxième place dans le championnat stambouliote et défaite en finale du tout premier championnat national turc, le Fener réussissant le doublé.
Comme lors de ses premières années sur le Bosphore, Balladur doit se contenter des places d’honneur derrière Fenerbahçe et Beşiktaş tout en continuant à enchaîner les saisons à une dizaine de passes décisives, généralement pour Oktay, agrémentées de quelques buts.
Les années passent et le jeune ailier smyrniote est devenu un milieu de terrain, replacé dans l’axe par l’italien Leandro Remondini, dont la puissante frappe de balle lui permet de marquer de loin. Le retour de Gündüz Kılıç à Galata permet à Kanon de devenir capitaine du Cimbom, à l’âge de 32 ans.
Une fin de carrière marquée par le succès
La saison 1961-1962, la première du capitanat Balladur, est celle du succès. Malgré le départ du buteur Metin Oktay pour l’Italie, les Sarı-Kırmızılılar remportent le titre, quatre points devant le Fener, champion sortant. Le nouveau capitaine en est un parfait symbole, réussissant sa meilleure saison statistique : 8 passes décisives et 17 buts marqués ! En plus de cet apport offensif, le Chanoine impressionne par ses capacités défensives, revenant régulièrement pour faire un travail de sape important. Le changement de statut semble avoir bonifié le plus Français de tout les Turcs qui se bonifie comme un bon vin. Ce titre gagné permet à Galatasaray de retrouver la Coupe des Champions, six ans après sa première participation.
Le retour d’Oktay redonne à Balladur son rôle de soutien offensif, il ne finit « qu’avec » 11 buts marqués mais compense en donnant 11 passes décisives rien qu’en championnat. Mais c’est en Coupe d’Europe que Balladur réalise ses plus belles performances.
Après un triste match nul 1-1 à Bucarest, Balladur fait le match de sa vie dans un Stade Mithatpaşa pourtant loin d’être rempli. Après une superbe feinte sur Cornel Popa, Ilie Datcu, le portier roumain, percute le Chanoine dans la surface. Si les statistiques indiquent un but sur penalty de Metin Oktay, c’est bien Balladur qui est le joueur-clé à l’origine de ce but. En seconde mi-temps, un centre tendu depuis la droite termine sur la tête d’Uğur Köken, permettant à Galatasaray de faire le break. A dix minutes du terme, Tarık Kutver profite d’une récupération basse de son capitaine et d’une relance longue de la part de ce dernier pour aller crucifier le gardien adverse. 3-0, Balladur aura ébloui Istanbul de son talent dans un match où l’intégralité de sa palette de joueur aura été mise en valeur. Le parcours des Turcs s’arrêtera en quart de finale contre le grand Milan, futur champion, et ses Rivera, Altafini, ou autres Cesare Maldini.
Gala réussit le doublé l’année suivante en remportant le championnat une seconde fois consécutive et se permet aussi de gagner la première édition de la Coupe de Turquie en battant Fenerbahçe (4-2, 2-1). Il y a moins de paillettes en Europe où, après avoir éliminé Ferencváros, les coéquipiers de Balladur sont éliminés au tirage au sort par le FC Zürich après un barrage sur terrain neutre, à Rome (2-2), qui rappelle cruellement celui qui avait privé Kanon de Coupe du monde neuf ans plus tôt. Ce sera le dernier match européen de la carrière d’Édouard Balladur.
1963-1964 marque la fin d’une ère pour le Gala. Balladur se retrouve de plus en plus régulièrement sur le banc à cause de son âge. En championnat, le double tenant du titre ne termine que troisième, à plus de dix points du duo de tête. Ce n’est pas la victoire en finale de Coupe face à Altay qui sauvera cette saison, qui semble indiquer le début de la fin pour le Chanoine. Celui-ci annonce à la presse, le 23 avril 1964, qu’il prendra sa retraite à la fin de la saison suivante, mettant fin à 18 ans de carrière.
Cette dernière saison est celle de trop. Balladur ne joue que trois fois en championnat, à chaque fois en tant que remplaçant, le Gala termine au pied du podium sans jamais avoir lutté avec ses deux rivaux stambouliotes. En Coupe, en revanche, il est toujours présent et joue l’intégralité des matchs.
C’est en finale, pour ce qui est l’ultime rencontre de sa carrière, qu’il rappelle l’immense joueur qu’il a été. Face à Beşiktaş, vice-champion de Turquie, il impose sa présence physique contre Suat Mamat, ancien du Gala, et permet à son équipe de garder la tête hors de l’eau, dans un match outrageusement dominé par les Sarı Kanaryalar. C’est à la 89e minute, dans un éclair de génie, qu’il remarque que Necmi Mutlu est trop avancé. Il place un lob d’anthologie de plus de 30 mètres qui termine au fond des filets. Les supporters du Gala présents dans le Stade Mithatpaşa explosent de joie, les coéquipiers du meneur de jeu viennent célébrer son but, le capitaine en perd sa réserve et laisse couler des larmes d’émotion en ce moment d’apothéose.
C’est ainsi que la carrière d’Édouard Balladur, ailier devenu milieu de terrain né à Izmir et dont les performances en auront fait une légende d’une des institutions footballistiques de son pays, se finit. Hélas, ce n’est pas la fin de cette histoire.
Requiem pour un traître
Après sa retraite, Balladur se reconvertit en commentateur sportif. Son ton très calme et sa connaissance tactique en font une voix appréciée dans le football turc. Cela ne va pas durer.
Le 12 septembre 1980, l’armée déclenche un coup d’État en réponse à la violence incessante des années 1970 (plus de 5 000 morts) entre les groupes armés d’extrême gauche, les Loups Gris ultra-nationalistes, et une police dépassée par les événements. Le Premier ministre Süleyman Demirel est déposé et plusieurs partis sont interdits. Édouard Balladur, dont les sympathies social-démocrates connues et la popularité en font une figure d’opposition potentielle, échappe de justesse à l’arrestation et fuit vers Paris d’où il dénonce publiquement l’armée et le nouveau président Kenan Evren. Celui-ci le déchoit immédiatement de sa nationalité : voilà le Chanoine réfugié et apatride.
Accueilli par de lointains cousins de la famille Balladur, l’ancien joueur du Gala obtient la nationalité française en 1986. Il est déjà membre du Parti Socialiste de François Mitterrand où il démontre un talent d’orateur insoupçonné, appuyé sur un français sans défaut ni accent, et de réelles qualités d’homme politique. C’est presque naturellement qu’il est candidat aux législatives de 1988 (12e circonscription de Paris) où il est élu.
Surprenant le microcosme parisien par une érudition dont personne ne pensait un ancien footballeur capable, le député Balladur se fait aussi remarquer par le même calme qu’il démontrait sur le terrain. Il marque néanmoins l’imaginaire collectif quand, pendant une passe d’armes acharnée à l’Assemblée avec la députée RPR Michèle Alliot-Marie en 1995, il s’emporte et jette avec agressivité : « Je vous demande de vous arrêter ! » Il n’en n’est pas moins réélu en 1997 avant de quitter le monde politique en 2002, à 73 ans.
À ce jour, il n’est pas retourné dans sa Turquie natale depuis les moments dramatiques de 1980. A l’autre bout de l’Europe, tous ne l’ont pourtant pas oublié. Les supporters de Galatasaray chantent encore parfois Hainin Ağıtı, « Requiem pour un traître » – une drôle de fin pour un homme qui, dans cet univers, n’aura pourtant jamais trahi la Turquie, ni Galata…
Gündüz Kılıç… Haha. Il est fou ce jeune…
En parlant des Jeux méditerranéens, je me souviens bien de la victoire turque en foot lors de l’édition organisée dans le Languedoc Roussillon en 93. Sukur était présent. Zidane également, il me semble, du côté français.
Léon Deladerrière, joueur de Toulouse également. Je pense que le père de ma compagne, qui était en junior à cette époque, a participé à des entraînements avec lui. Il m’avait parlé de Carlos Monin, celui qui avait démontré Di Nallo. Léon Deladerrière faisait encore parti du groupe toulousain.
Metin Oktay… Mon joueur turc préféré avec Lefter Küçükandonyadis.
Merci l’ami. Comme quoi, la vie, ça se joue à rien… On n’avait pas déjà eu une photo de Mitterrand sur ce site ou je l’invente ?
Oh khia est là !
Salut Jefe!
J suis saoul et j ai pas lu l’article.
Il est à tomber ! ^^
Super, j’ai bien rigolé
« Est-ce que, Monsieur le Premier Ministre, vous avez déjà joué au football?’
« Oui. Oui, quand j’étais jeune. J’étais arrière-droit. C’est un poste, euh, tranquille. »
De trois choses l’une : soit Balladur ne se rappelait pas avoir joué ailier droit..soit Alphabet affabule (je n’écris ceci que parce que ça sonne bien)..soit Balladur fut l’un des premiers wing-backs de l’Histoire, et ça : je trouve que ça vaut toutes les élections présidentielles du monde.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab95021578/meeting-balladur
J’avais vu mais c’était chiant de raconter l’histoire d’un arrière droit.
Non mais t’es obligé de passer outre le réel avec un matériel pareil, Balladur footballeur c’est vraiment pas évident à se représenter!
Perso, je ne parviens même pas à l’imaginer jeune, alors que des Chirac, Pasqua..
C’est lui qui avait tranché pour le Stade de France à Saint-Denis, c’est ça? Souvenir d’autres implications dans le foot (hors campagnes électorales, s’entend)?
C’est bien lui qui avait préféré Saint-Denis à la place de Melun-Sénart.
Une bonne décision est suffisamment rare pour mériter d’être signalée.
Excellent ! Je reconnais que j’ai bien ri par moment 🙂
« Un ami de trente ans…depuis 10 jours ^^ »
Bravo Alpha pour cette ucronie !
Régal !
Message pour XL. Ton texte passera plutôt le 21 décembre ! Merci
Merci pour ce moment. On attend maintenant patiemment la même uchronie footballistique avec Boris Johnson de retour sur la terre de ses ancêtres turcs…