L’Olympique Lyonnais de retour au premier plan

En s’imposant à Troyes, l’OL a confirmé que tout va bien et qu’il n’y a aucun lieu de critiquer joueurs, staff ou dirigeants.

L’OL n’a rien à envier au City Group. La preuve ? La superbe performance des Gones sur le terrain de la succursale de Manchester City, l’ESTAC. Un net succès (3-1) qui rappelle la victoire de l’été 2020 sur le même score en quart de finale de Ligue des Champions. Caqueret et Lopes, déterminants ce week-end, étaient déjà là lors de la victoire contre City.

Avec ce succès XXL face à un ogre du football européen, l’OL enchaîne sur un troisième match consécutif sans défaite. Une série impressionnante qui permet aux Gones de rester à six petits points de Lille et à seulement huit points du Stade rennais et d’une qualification pour une coupe d’Europe.

En continuant sur une telle dynamique de 66% de victoires (comme lors des trois derniers matches), Lyon dépasserait largement les Rennais, qui n’ont remporté qu’une rencontre lors des trois dernières journées. La dynamique actuelle joue nettement en faveur des Gones.

Tout cela n’aurait évidemment pas été possible sans l’apport de la formidable académie lyonnaise. Les trois buts ont été marqués par des joueurs formés au club (Barcola, Cherki, Lacazette). Les passeurs ? Deux joueurs formés à Lyon (Caqueret, Aouar) et un autre venu entre Rhône et Saône pour parfaire sa formation (Lepenant).

Les plus mauvaises langues ont récemment parlé de maintien ? L’OL compte désormais 14 points d’avance sur la zone de relégation et est bien parti pour disputer sa trente-cinquième saison consécutive dans l’élite. Un total que seul le PSG dépasse. Voilà qui replace l’OL tout près du sommet du football français, n’en déplaise aux mauvaises langues.

24 réflexions sur « L’Olympique Lyonnais de retour au premier plan »

    1. Cherki est en vue en ce moment. Barcola c’est le nom à la mode en janvier-février, ça m’étonnerait qu’il aille aussi haut dans sa carrière que ce qu’affirment les plus enthousiastes (même si je lui souhaite le meilleur).
      A part eux il n’y a pas de nouveau nom cette saison. Mais étant donné que le club est totalement en galère, pas étonnant qu’on voit peu de monde débuter avec les pros pour le moment.

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      1. Barcola je ne crois pas en lui, il est plus Mounier que Benzema. Gusto fera un bon « piston droit » dans un 3-5-2 même si Chelsea me semble pas le meilleur endroit pour s’épanouir! Lukeba à voir, mais comme Barcola je ne le vois pas devenir un crack.
        Kumbedi, formé au Havre mais seulement 17 ans est peut-être le plus talentueux des « jeunes », Lepenant au début de saison il été enthousiasmant mais il a pas mal baissé je trouve.

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  1. Etrange carrière pour la dernière grande génération lyonnaise. Umtiti a disparu des radars depuis longtemps. Tolisso, j’ai rarement été épaté par ce joueur. Un Khedira moins. J’ai aucun soucis à dire que c’est un joueur très correct mais il m’a toujours laissé de marbre.
    Marche peut-être trop haute pour les deux, au Barca et au Bayern. Et pas vernis avec les blessures.
    Lacazette, passage plutôt positif dans un Arsenal poussif. Et Fekir que je suis tres content d’avoir au Betis, même s’il m’insupporte à s’embrouiller tout le temps, qui n’a toujours pas connu de gros clubs.

    C’est finalement lui qui aura le plus marqué un club à l’étranger avec la copa de la saison dernière.
    3 champions du monde, des gros clubs mais un palmarès qui ne reflète pas leurs niveaux à mon humble avis. Ils peuvent s’estimer satisfaits malgre leurs blessures respectives.

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    1. Pour moi, le symbole de la carrière de Lacazette, c’est le péno manqué contre la Juve de Gigi Buffon en 2017 si je ne m’abuse.

      Parce que :
      1) c’est un penalty (diront les mauvaises langues, surtout marseillaises)

      2) c’est en Ligue des champions

      3) il l’a raté

      Lacazette n’aura jamais réussi à passer ce cap, tout comme l’équipe d’ailleurs (à l’exception de l’intermède Garcia), qui aujourd’hui, n’en n’est même pas au cap de l’Europe League conference !

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  2. Umtiti était titulaire au Barça jusqu’à ce que son corps le lâche.
    Tolisso a été titulaire au Bayern avec chacun des entraîneurs qu’il a eus là-bas, mais lui aussi n’a pas tenu physiquement.
    D’un point de vue footballistique, ils ont prouvé tous les deux qu’ils avaient le niveau.
    Concernant Fekir on ne saura jamais ce qu’il aurait pu faire mais on peut se douter que sa rupture des croisés a gâché en grande partie sa carrière.

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    1. Lacan
      Je me tate à aller vous voir au prochain Bordeaux Sainte. Je suis pas encore allé voir les Girondins cette année. Et ça fait un bail, je pense que j’ai pas vu les verts… Peut-être un Toulouse St Etienne où Zokora avait régné sur le match. Donc il y a très longtemps!

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  3. Il est de bon ton de vomir sur l’OL, ce que je soupçonne être dû à la personnalité de son président : un créateur d’entreprise qui a réussi, et un homme de droite en plus ? En France ? Quelle horreur ! Quand on compare l’OL de l’avant-JMA (1987) à celui de 2023, il n’y a pourtant pas photo. Ceci dit, l’homme semble avoir du mal à passer la main mais « on » saura sans doute la lui forcer d’ici peu. Si John Textor sait y faire (pas encore prouvé), il mettra une équipe expérimentée à la tête des structures de premier ordre que possède le club, et ça devrait repartir pour dix ans. Pas l’équivalent du Bayern, hélas (sur le plan organisationnel seulement, entendons-nous bien), mais plus sain et plus durable que les pétrodollars qataris, les subventions municipales versées dans autants de tonneaux des Danaïdes, ou l’argent… disons bizarre qui alimenta (et alimente encore ?) certains clubs de nos régions les plus ensoleillées.

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    1. Je pense que c’est surtout sa communication condescendante et aggressive qui l’a rendu autant detesté (après c’est peut-être ça être de droite?)
      Car plein de clubs au même parcours comme le Montpellier de Nicollin sont plutôt appréciés.

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    2. N’y aurait-il eu un peu de jalousie, aussi? Un club français qui parvient peu ou prou à s’émanciper stadialement du politique, admirablement géré pendant 2-3 décennies.. Et goûte-t-on vraiment en France les têtes qui dépassent et secouent le bananier?

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    3. Quand on se souvient des tracasseries que JMA a eu de la part de toutes les administrations pour faire réaliser les accès routiers au stade, on conclut qu’il y a une part de vrai dans ce commentaire.

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      1. Oui bien sur, puis il ne faut pas oublier que le modèle et mentor de Aulas est Bernard Tapie qui a payé d’avoir « secoué le bananier »

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  4. @Khiadiatoulin, il y a des chances que ce soit un match intéressant : les Girondins sont de vrais candidats à la montée directe avec une équipe sérieuse et les Verts sont désormais capables de belles choses devant et de prestations toujours aussi gaguesques derrière ! 🙂

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  5. @g-g-g : c’est bien dû (en grande partie) à la personnalité de JM Aulas mais pas pour les raisons que tu cites (enfin, pas complètement). Le manque d’humilité, le désir d’écraser autrui, la condescendance, les pleurnicheries, les « magouilles » fédérales, en sont bien plus responsables. C’est dû aussi (en bonne partie) aux supporters foncièrement violents (verbalement comme physiquement) qui sont souvent plus « Bad » que « Gones ».

    Concernant le jeu, même un vieux Vert comme moi a su apprécier la qualité de l’équipe des années 2000.

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    1. Je pensais précisément aux Verts au moment d’écrire sur la réticence de JMA à passer la main. Pendant les 15 premières années Rocher, l’ASSE avait tellement bien construit qu’elle aurait pu enclencher un cycle vertueux de culture de la victoire durable. Ce président-là aussi n’était pas de nature à céder le volant, ce qui a conduit à la douloureuse période 1978-83 (avec le recul du temps, comme je l’ai évoqué sur la page Wikipédia de Robert Herbin, le titre de 1981 n’était qu’un feu de paille). Avec un peu plus d’ouverture sur l’extérieur vers 1978-78, disons une grosse remise en question après l’élimination en C2 par Manchester United, ç’aurait pu se faire. Pour l’OL, la question aurait dû se poser à la fin des grandes années, mais JMA avait un motif légitime de s’accrocher : le Stade des Lumières n’était pas fini et la pérennité du club pas encore assurée. À partir de 2017, en revanche, les excuses sont difficiles à trouver. 65 ans, finalement, c’est le bon âge pour la retraite.

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