Se délester du passé… Partie 2

Nous avions laissé Sven-Goran Eriksson et son Benfica dans le dernier carré de la Coupe de l’UEFA 1983, après avoir mis à sac Rome tel Brennus, chef des Sénons. Manuel Bento bat un record d’invincibilité en championnat et la prochaine étape des guerres latines a pour cadre l’Olténie, autrement appelée Petite Valachie…

Pour quelques centimètres de plus…

Entre la virtuosité de Nicolae Dobrin et celle du jeune Hagi, Marcel Raducanu et Ilie Balaci se sont partagés les faveurs des esthètes roumains. Marcel ayant fui en Allemagne, Balaci porte sur ses frêles épaules les espoirs de tous les romantiques, les anti-Bucarest compulsifs ou autres conspirateurs silencieux. En Europe, Universitatea Craiova escalade, non sans difficulté mais avec classe, les cimes les plus escarpées. La Fiorentina, Bordeaux ou Kaiserslautern, autant de noms prestigieux qui confirment que leur présence sur la palier de la finale ne doit rien au hasard. A l’instar du Portugal, la Roumanie renaît sportivement. Et la Minunea blondă, la merveille blonde Balaci n’y est pas étrangère. L’Euro 1984 est à portée de main, les jours qui viennent seront décisifs, en club comme en sélection.

Balaci devant Stromberg

Au match aller, à l’Estádio da Luz, Benfica ne trouve pas la faille face au longiligne gardien Silviu Lung. Un bonheur n’arrivant jamais seul, un missile de László Bölöni transperce, quelques jours plus tard, la garde de champions du monde italiens repus et dégoulinants de gloire pour ouvrir en grande pompe les portes de l’Euro français. Balaci est désormais à 90 minutes de clore le débat de l’idole absolue des Carpates, ses coéquipiers Lung et Ștefănescu distribuent généreusement des billets pour le match de Benfica dans toute la ville…

Le bus devant ramener Balaci de la capitale à Craiova tombe en panne. Mauvais présage ? Pas le moins du monde, des badauds le ramèneront en stop. Balaci est en mission, pour l’Olténie, pour Craiova, Terra Nova éternelle… Les « Panduri » sont 50 000 à garnir le stade. Manuel Bento, impeccable toute la saison, a étonnamment les mains moites et ne peut contenir une frappe lointaine de Balaci. Un à zéro pour les Roumains ! Mais l’arme secrète lisboète, Filipovic, frappe à nouveau. Il ne reste plus que les cris de dépit, d’impuissance… La frappe de Zoli Crisan s’écrase sur le poteau, Benfica retrouve une finale européenne 15 ans après. Le lendemain du match, la bande de Balaci revient sur les lieux du crime, le poteau de Zoli est encore dans toutes les têtes. Sans pouvoir l’expliquer, un des membres de Universitatea Craiova décide de mesurer la longueur du but. Il manquait quatre centimètres…

The Curse of the Bambino à la sauce hongroise

En 1983, cela fait 21 ans que Béla Guttmann a lancé sa fameuse malédiction, promettant à Benfica d’échouer en Europe pour les cent ans à venir ! 21 ans, cela commence à être long mais ce n’est rien en comparaison de The Curse of the Bambino qui empêche le Boston Red Sox de gagner les World Series de baseball depuis 1918 et la vente deux ans plus tard du fameux Babe Ruth. En parlant d’occasions manquées, dans les milieux autorisés, on considère qu’Anderlecht a raté sa chance européenne l’année précédente, en échouant en demi-finale de la Coupe des Clubs Champions face au surprenant Aston Villa. Anderlecht, désormais entraîné par son ancienne gloire Paul Van Himst, a réalisé un parcours brillant, tournant à presque quatre buts par match à domicile, et s’est défait du rival local de Benfica, Porto, sur le score de 6 à 1 !

Morten Olsen tacle Chalana

Cette affiche Anderlecht-Benfica permet la rencontre de deux talents, l’un droitier, l’autre gaucher, qui tutoient tous deux leur zénith. Juan Lozano, l’andalou-anversois, face à Chalana, le joyau de Barreiro. Deux destins généreux mais contrariés, par les blessures, le scepticisme ou les aléas administratifs mais qui épousent à merveille leurs villes et leur temps. Personnalités créatives sur le terrain, accessibles et humbles en dehors, si éloignées du strass qui pollue désormais le quotidien des idoles actuelles. Deux vies presque interchangeables. L’itinéraire de gamin immigré de Lozano aurait pu être celui de Chalana…

La finale aller à Bruxelles n’est pas diffusée en direct, le président Constant Vanden Stock ayant été trop gourmand, le roi Baudouin prend place dans le kop tandis qu’Eriksson fait deux choix forts. Mettre Néné en méforme et surtout João Alves sur le banc, misant sur la vitesse de contre de Diamantino et la présence physique de son talisman, Filipovic. Si Lozano déçoit, Morten Olsen et Vercauteren font dans l’orfèvrerie. Sur une transversale ratée de Michel De Groote, Vercauteren invente une action de grande classe. Une pirouette le long de la ligne de six mètres pour se défaire d’Alvaro, suivie d’un splendide extérieur du pied gauche pour la tête puissante du furtif marseillais Brylle. Superbe… En deuxième période, Morten Olsen se remémore ses vertes années, slalome dans la défense du Benfica pour lancer en profondeur Brylle qui rate malencontreusement la cible. Pas glorieux pour la Danois mais ce n’est rien en comparaison avec Carlos Manuel qui envoie le ballon sur la barre, seul à cinq mètres des buts abandonnés par Munaron, après un travail du précieux Diamantino Un raté qui le hantera longtemps… Frustré, José Luis essuie ses crampons sur un Brylle décidément omniprésent, Anderlecht mène logiquement aux points…

Nuit chaude au Heysel pour Manuel Bento

Eriksson densifie son milieu à Lisbonne, Stromberg devant colmater les espaces laissés béants par un Chalana peu concerné par les tâches défensives. João Alves reste à nouveau à quai. Le meilleur ami de Battiston, Charles Corver, annonce l’entrée des gladiateurs dans une ambiance survoltée. Humberto Coelho, le capitaine, décide de squatter la surface adverse. Une reprise de volée à droite de Munaron, avant que Chalana ne centre pour ce même Humberto Coelho qui remet intelligemment de la poitrine le ballon pour le Chinois Shéu, un à zéro pour Benfica ! Une joie de courte durée pour le peuple lisboète, deux minutes plus tard seulement, Lozano récupère la sphère au centre du terrain… « Nous avons dû réagir rapidement et avons réussi à créer l’égalité juste après. L’ouverture, curieusement, a même commencé sur moi. J’ai passé le ballon à Vandenbergh, il l’a donné à Vercauteren, sur la gauche, pendant que j’essayais de me positionner pour suivre le jeu. Le ballon a été traversé dans la surface et je suis apparu au deuxième poteau pour diriger le fond du filet, égalant le match. Le résultat n’a jamais changé. »

Juan en a trop dit. Non, Benfica ne trompera plus la vigilance de Munaron, même si une frappe puissante de Filipovic, litigieusement annulée pour hors-jeu, peut laisser quelques regrets. Le néophyte Paul Van Himst aura finalement fait mieux que le stratège Tomislav Ivić. Eriksson se contentera donc de breloques nationales avant de découvrir la Serie A, pour ensuite revenir au chevet du Benfica et une nouvelle finale perdue face au Milan AC. Il se dit qu’il aime à flâner du côté de l’Algarve où il a conservé une maison.

Gordillo, Chalana ou Lozano, des talents indémodables que la mode ironiquement n’intéressait pas vraiment. Des messieurs Tout-le-monde avec de l’or au bout des pieds. Personne n’a brillé pour Craiova et le Betis comme l’ont fait Balaci et Gordillo et, à mon goût, la Roma 1983 demeure la plus séduisante de son histoire. De quoi me rendre nostalgique d’une époque où j’avais pourtant des aventures plus palpitantes à vivre que suivre des bonhommes courant derrière un ballon… Le Benfica attend, quant à lui, que la rancune hongroise se ramolisse un peu. Patience, il n’a fallu que 86 ans pour que Boston ne se défasse de la malédiction du Bambino…

27 réflexions sur « Se délester du passé… Partie 2 »

  1. Merci l’ami. Beaucoup de noms connus, certains un peu enfouis dans les mémoires, que tu remets sur le devant de l’actualité. Qui sait dans les jeunes générations les joueurs que furent Vercauteren et Vandenbergh par exemple ?
    Comment ne pas être d’accord avec cette phrase, « la Roma 1983 demeure la plus séduisante de son histoire »? Oui, et de loin. Oublions le titre 1942, l’après-guerre n’a rien de transcendant, la venue de Helenio Herrera ressemble à la période mourinhesque actuelle, les déceptions succédant aux déceptions (HH avait bien moins de moyens que le Special One). Il faut l’arrivée de ce vieux grigou de Dino Viola à la tête du club, ses amitiés avec la DC au pouvoir et ses méthodes sans trop de scrupules (après avoir payé pour comprendre, cf. le gol di Turrone !) pour que le club change de dimension. Liedholm bénéficie d’une génération de romanisti qui arrive à maturité (Di Bartolomei, Conti), d’excellents Italiens comme Tancredi, Ancelotti ou Pruzzo et le facteur X Falcão qui règne sur la Serie A durant trois ans, jusqu’à ce que ses genoux n’en puissent plus et qu’il déçoive le peuple romain en se défilant lors des TAB face à Liverpool.
    La Roma aurait dû conquérir un second scudetto à cette époque si l’équipe d’Eriksson n’avait pas craqué à domicile face à Lecce en 1986.

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    1. Après, si tu sens que la pression est trop lourde pour un penalty, autant ne pas y aller! Je pense que des affiches des finales de l’UEFA dans les années 80, celle de 83 est ma préférée. Maillots iconiques, effectifs pléthoriques, Lisbonne en feu pour le retour…

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      1. Sans doute ne faut-il pas tirer quand on ne le sent pas mais c’était Falcão, quoi ! Un type dont on attend qu’il soit un leader, qui a monnayé très cher une prolongation alors qu’il se savait blessé, suffisamment important pour justifier l’interventionnisme de la DC d’Andreotti, tifoso de la Roma, et obligeant le président de l’Inter à renoncer au transfert. Histoire de prendre un exemple, imagines tu Zidane ne pas frapper un penalty ? Je pense que quand tu exiges un salaire exorbitant, tu as des obligations.

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      2. Je trouve ce Benfica 1983 au-dessus de ceux de 88 et 90, pourtant finaliste de C1! (Le PSV qui gagne une C1 en ne gagnant aucun match après les huitièmes…du jamais vu!) .

        Par contre la Roma, celle de 2001 est pour moi au-dessus, un peu moins romantique mais bien plus réaliste. Et avec des joueurs comme Totti ou Batistuta! Sans oublier les Cafu, Samuel, Montella, Balbo, Aldair, Delvecchio, Tommasi, Candela, Zago, Assunçao, Guigou, Nakata…J’adorais vraiment cette équipe, surtout car j’étais un grand admirateur de Batigol et que j’étais aux anges de le voir gagner un titre de champion mais elle a réussi à surmonter l’aura de loser de la Roma et ça ce n’est pas rien!

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      3. J’ignorais les histoires de sous en coulisses. Et son éventuel départ à l’Inter. La vérité est que face à Grobbelaar, il aurait certainement envoyé un frappe de poussin!

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      4. Il manque à la Roma de Batistuta une grande épopée européenne. Même si le contexte est différent avec la création de la Champions. Perdre dans son propre stade a du être un sacré traumatisme pour les fans de la Roma…

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      5. Rui
        Disons qu’en 90, Benfica a su profiter des circonstances… Je me demande ce qu’aurait fait l’OM face au Milan AC…

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      6. La Roma 2001, c’est une armada, c’est fort mais c’est du Capello, ça manque de romantisme. Je trouve presqu’insultant que Sensi ait choisi Capello après Zeman, l’exact contraire 🙂

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      7. La Roma de Batistuta se retrouve dans ce format pourri de C1 avec deux poules, ils sont éliminés au Goal Average particulier en gagnant un seul match (un 3-0 contre le Barça qui finira premier du groupe…) et n’en perdant qu’un, à Anfield pour la seule victoire des Reds.
        Dommage car si ils sortent ils avaient largement de quoi aller au bout.

        Mais je suis d’accord avec toi Verano, elle était bien moins romantique, mais dans l’effectif il y avait plein de joueurs qui l’étaient! C’est le seul titre de série A pour Totti aussi.

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      8. Totti, j’ai jamais été un gros fan. Pour dire vrai, son côté keke des plages m’insupportait un peu. Ça allait un peu mieux avec le temps… Je lui reconnais évidemment son talent et le fait qu’il ait fait carrière dans un seul club est remarquable.

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    2. VandenBergh, Vercauteren.. Deux joueurs que je n’aimais pas, lol.

      Qualitativement : tous deux très, très forts. Mais Vercauteren d’un registre trop « usiné » pour moi, manquait de fantaisie. Ceci dit et jusqu’à, allez, ses 30 ans : je vois mal comment dénier que ce fut l’un des meilleurs demi-gauches d’Europe. Et je dois lui concéder une floppée d’actions de très grande classe (comme celle du but de Brylle au ci-évoqué aller). Mais un je ne sais quoi me laisse froid, parfait aboutissement de l’académisme anderlechtois.. ça manque de folie.

      VandenBergh, là j’ai fini par changer d’avis : en ai revu une vingtaine de matchs avec Anderlecht………….et c’était un joueur beaucoup plus fin que ce dont je me rappelais, quelle classe même.. Ce n’était pas qu’un « vulgaire » renard des surfaces, serial-buteur, nein : techniquement et même artistiquement, il était capable de gestes de très grande classe..qui m’avaient échappé à l’époque.

      C’est un best-of, franchement pas représentatif de son jeu..mais y a du ballon.. : https://www.youtube.com/watch?v=A4G0bSc2Sv4

      Et puis, marquer près de 40 buts dans le championnat belge de l’époque, de surcroît en jouant au Lierse??? Je vous prie de croire que c’est très, très fort..

      Le Barca en fit sa priorité, lui ne voulait pas.. Un vrai Belge, casanier.. Lille, il a accepté parce que c’était à 20 minutes de chez lui..

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      1. Beaucoup (beaucoup) plus binaire, pas vraiment un finisseur non plus..mais très actif, rapide et volontaire. Pur produit flandrien, courageux.. Le genre qu’ils adorent dans le coin – ou tout du moins adoraient à l’époque.

        Mais objectivement pas d’un niveau foufou. Son duo avec le plus fin (mais pas foufou non plus) Danny Veyt, à Waregem, était toutefois formidable.

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      2. Première moitié des 80’s, la Belgique au complet avait des atouts défensifs énormes..mais jusqu’à Scifo et faute de Lozano, ça pécha cruellement en termes d’animation. Quant aux attaquants, hormis VandenBergh (de surcroît souvent livré à lui-même devant), ben.. Moi j’aimais bien Claesen, joueur tonique et battant qui fit un bien fou, un poison.

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      3. Je ne vais pas accabler outre-mesure un Lukaku, chacun fait avec ses armes, quoique, la mentalité, ça………….et focaliser sur un joueur n’explique pas tout mais, s’il avait eu la moitié de la mentalité et de l’intelligence de jeu d’un Claesen, c’eût pu voire dû être une toute autre chanson en 2018.. (son match, illustratif de tant et tant d’autres avant celui-là, est juste consternant face à la France ; les Belges ont joué à 10 ce jour-là, voire 9 en considérant le placement foireux, par Martinez, de Dembele sur l’échiquier)

        NB : mon jugement sur lui est très, très antérieur à ce match ; ne pas croire que je l’épingle comme on ferait vulgairement d’un bouc-émissaire, et d’ailleurs je ne suis pas du tout mécontent que cette génération largement vérolée n’aura au final rien gagné!..mais combien de fois il aura été atroce, un boulet, en dépit de ses dizaines de buts inscrits contre Andorre (je schématise) & Co..

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  2. Oui, ce double-affrontement Anderlecht-Benfica fut à couteaux tirés, très dense.. Deux grandes équipes!

    Perso, ce titre UEFA 83 des Bruxellois m’impressionne beaucoup plus que leurdite période dorée du temps de Rensenbrink.. Moins de style mais (beaucoup) plus solide, Ivic était passé par là..et heureusement, car ce Benfica-là…….

    Et le trio Olsen-Coeck-Lozano était tout bonnement de classe mondiale. Concernant Lozano, d’accord avec Khiadia : pas du tout à son affaire à l’aller, cependant.

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    1. L’Anderlecht finaliste de C3 84, par contre : déjà une autre chanson……………. Sans leur bribing-system ils ne vont jamais en finale, et je ne vise pas seulement la demi-retour face à Nottingham.

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      1. De ces deux finales UEFA 83 et 84, fut le NL Wim Hofkens..qui disputa même une troisième finale continentale avec Malines en 88.

        Très bon joueur, versatile et accompli. Je ne pige pas qu’il ne fût titulaire au back-droit avec les NL à l’Euro88 ; Van Aerle avait un profil tout-à-fait sympathique et était fiable, mais des deux…..

        Les vainqueurs ont toujours raison? Ca a tenu à pas grand-chose pour les NL en 88..

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  3. Le Danois Brylle : attaquant généreux, utile..mais aussi terriblement confus. Quand il marquait c’était toujours enthousiasmant, mais qu’est-ce qu’il galvaudait!

    Il était très populaire, belle gueule selon les standards de l’époque..mais, quoique d’un registre plus latéral, son compatriote Frimann était plus fort selon moi.

    Pas sûr que Brylle ait donné grand-chose en France, j’en doute.. Instinctivement : l’une des moult mercato-« enculadas » (il n’était pas vraiment mauvais, mais..) d’entre Belgique et France à l’époque.

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  4. Encore 2-3 trucs comme ça (et merci pour l’article, surtout!) :

    Non-diffusion du match.. Ce fut la patte du manager exécutif d’Anderlecht, le très droitard Michel Verschueren.. Décédé il y a peu, un personnage central dans la dérégulation et la gentrification de l’Eurofoot.

    Benfica, sinon.. Je me rappelle bien du ton de la presse belge, énormément de respect pour cette équipe..mais impossible de s’en faire vraiment idée car on ne les voyait jamais en phase finale de quoi que ce soit. Alors je me rappelle n’avoir pu que fantasmer certains de ces noms, « Diamantino » surtout me faisait d’instinct impression, ça claquait – c’est con mais j’étais jeune, hein………et je suis persuadé que ce fut a minima aussi con dans le rapport que beaucoup eurent avec pas mal d’équipes une décennie plus tôt, qu’il a dû y avoir beaucoup de « Diamantino » (NB : loin de moi de dire qu’il était quelconque : je n’en ai aucun souvenir).

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    1. Verschueren, non-diffusion : j’oubliais de préciser..

      S’il refusa que ce match soit diffusé, c’était tout bonnement à fins de chantage, faire monter les enchères……… Le fric plutôt que le foot, tout un programme..

      A Anderlecht c’est « Mister Michel », une icône. Moi je ne vois rien de positif à en retenir. Et déjà bien avant d’intégrer le board du Sporting (il s’en fallut de bien peu qu’il n’aille chez le rival du Standard!, une histoire de fous), il s’était déjà bâti une réputation peu flatteuse : bagarre générale lors d’un Alost-Standard aux forts relents..racistes (!), flamingands ( = anti-francophone)……….et alors la question du dopage avec lui, ben..ben moi je me la pose (il commença comme très martial préparateur physique..et ce fut spectaculaire).

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      1. J’ai souvenir d’une demi-finale de c2 entre Monaco et Feyenoord non retransmise pour des raisons similaires, il me semble. Dommage d’ailleurs parce que le duo Weah-Rui Barros avait été très bon.

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  5. Quel beau sujet
    Bravo Khia !
    Un clin d’œil particulier au Morten Olsen sous-estimé caché sous la casquette de coach, son Danemark (principalement 2002) et qui m’a fait découvrir ce discret entraîneur… était tout à fait séduisant.

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    1. Morten Olsen était un joueur superbe, aussi bien en milieu au debut de sa carrière qu’en défense par la suite. Et beaucoup plus rapide que je le pensais. Peut-être le plus influent de cette génération danoise.

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      1. Le plus influent? Ca me paraît incontestable.

        Pour moi, ce fut lui le grand bonhomme de leur football postwar : et comme joueur (eu connu : une influence décisive sur le jeu de l’équipe), et comme entraîneur (ce qui fait plutôt autorité au Danemark).

        Mais bon : pas forcément le plus glamour, homme discret et humble……….. C’est injuste.

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