Mbappé au Pau FC !

La rumeur a enflé comme un soufflé au fromage.

Mbappé ou Henri IV ? (place Royale, à Pau)

Après la nouvelle déconvenue face à Rodez (2-2), dans un Nouste Camp pourtant chauffé à blanc par les 2 744 spectateurs présents, le maire de Pau François Bayrou aurait téléphoné à Kylian Mbappé. A l’image du président de la République Emmanuel Macron, quelques mois plus tôt, le Béarnais a su convaincre l’enfant de Bondy. Il lui a susurré à l’oreille les mots doux du patois local, le faisant rêver des Pyrénées, du gave et des exploits passés de Gaston Fébus et d’Henri IV. On murmure même qu’il lui aurait promis, à l’image d’un Neymar sur la tour Eiffel, que le nom du génie français s’étalerait en lettres de feu au fronton du château, qu’il illuminerait la ville. Et que peut-être, un jour, c’est en haut du Jean-Pierre, du pic du Midi d’Ossau, qu’on verrait s’écrire les six lettres qui forment ce nom magique.

Bref, la rumeur a embrasé les rues et les places, elle a saisi la place Clemenceau pleine de pluie sous les parapluies roses d’Octobre Rose, elle a vagabondé sur le boulevard des Pyrénées et saisi les quelques touristes attablés à la terrasse des cafés, elle a déferlé à travers la rue du maréchal Joffre et l’avenue du général Leclerc jusqu’à Nouste Camp, l’antre (si facilement prenable, cette saison) du Pau FC.

Kylian Mbappé au Pau FC ! Et en prêt gratuit, encore, le PSG prenant en charge l’intégralité du salaire du gamin né dans le dix-neuvième arrondissement de la capitale. Depuis l’annonce de ses envies de départ, les rumeurs les plus solides ont circulé : Real Madrid, Liverpool FC… Mais c’est la plus insensée, la plus inattendue qui se concrétise finalement : Kylian Mbappé chez le seizième de Ligue 2, en attendant qu’il cesse de bouder et accepte de revenir jouer en pivot au PSG. Une punition ? Non, le goût du défi, de l’aventure. Certainement. Assurément.

Kylian Mbappé trônant au sommet du pic du Midi d’Ossau (2884 mètres).

En attendant l’arrivée de l’idole, chaque Palois y va donc de son commentaire. Ainsi de Stéphane, de la STUP (le groupe des ultras du Pau FC) : « Mbappé au Pau FC, c’est impensable ! C’est une marque extraordinaire, il va mettre Pau sur la carte du monde ! On va être encore plus connu que Madonna ou le Qatar, c’est formidable. On a dix jours pour lui préparer un chant personnalisé, pour la réception de Nîmes. Ça va être le feu ! » Ou encore de Virginie, supportrice occasionnelle : « Mbappé est un super attaquant. C’est un futur Ballon d’Or. C’est comme si Messi ou Ronaldo venait à Pau. » Et enfin de Michel, habituel suiveur de la Section Paloise : « Avec Mbappé, le football à Pau risque de devenir plus intéressant que le rugby… »

Contacté par nos soins, l’entraîneur du Pau FC Didier Tholot s’est évidemment montré dithyrambique au sujet de sa nouvelle recrue : « Je ne vais pas avoir grand-chose à lui expliquer, il a le football dans les gènes. Mes consignes tactiques ? Passez-lui le ballon, tout le temps, toujours, dans n’importe quelle position. Quand on a la chance d’avoir un joueur de ce calibre, il faut savoir se mettre à son service. Voilà, c’est aussi simple que ça… »

Attendu samedi en terre béarnaise, Mbappé ne devrait pas être disponible pour le déplacement à Annecy. Mais il sera là pour le match contre Nîmes. Nouste Camp, plein comme un œuf avec ses 4 000 spectateurs (tous les billets ont déjà été vendus), risque de résonner fort, de vibrer, et les tribunes de craquer comme jamais pour célébrer l’arrivée du Messie. A ce propos, le désormais ex-joueur du PSG risque de ne pas être trop dépaysé sur le front de l’attaque, puisqu’il passera du Messi argentin au Messi vietnamien Nguyên Quang Hai…

Et puis je me suis réveillé, et le soufflé au fromage s’est dégonflé bien vite.

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57 réflexions sur « Mbappé au Pau FC ! »

  1. Cool !
    On va pouvoir (re)voir le Génie français à Bordeaux !

    Sauf que j’espère qu’on lui a dit que c’était plus portes ouvertes comme l’an dernier : il ne fera pas le poids face à Junior Mwanga !

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  2. J’ai tres peu de souvenirs footballistiques concernant Pau. Je me souviens juste d’un article de Onze Mondial concernant l’attaquant américain Billy Thompson qui connut quelques saisons dans le Bearn en d2 dans les années 90. Certainement un des pionniers américains dans notre pays. Apres Hugo Perez, l’americano salvadorien du Red Star. Perez, un figure importante aux Etats-Unis. Super joueur de foot indoor également.
    Et peut-être le plus grand joueur d’origine salvadorienne après Magico. Mec très technique.

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  3. hé hé ils sont fous ces romains^^
    Pau pour moi c’est le ballon ovale, c’est le centre national d’entrainement du canoë et du kayak… pour le foot ben pas grand chose les anciens du groupe y sont allé en coupe de france en 97 ou 98 et on y est retourné récemment pour notre bonne vieille ligue 2… un lundi soir 4 ou 500 steph présents dont bcp venant du Forez!

    je vais être charitable et dire qu’en foot et pour l’asse Pau c’est Larqué grand joueur mais piètre dirigeant chez nous

    pourquoi aller à Pau un lundi soir mais parce que c’est top de découvrir ces petits stades (vivement les 7 et 8eme tours de la coupe miam être derrière la main courante l’odeur des dwichs merguez frites le sous préfet qui vient voir comment se passe une invasion de supporters verts ^^) quasi en pré fabriqué (du moins le parcage) un van d’anciens qui sa racontent les anciennes luttes et se font charrier par les jeunnots « attention voilà l’EHPAD » en s’arrêtant aux pauses …c’est début Septembre il fait chaud d’autres anciens nous rejoignent pas leur propre moyens les vieilles têtes des groupes réapparaissent on met le feu (vocalement parlant hein on va faire gaffe cette année^^) à cet îlot de foot au milieu de la terre rugbystique (le vrai stade du hameau imposant est juste derrière)…. le peuple vert en colère respire encore contrairement à l’encéphalogramme plat du club
    désolé voilà une inspiration toute personnelle du foot a Pau

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      1. alors en coupe d’Europe pour l’asse, Neufchatel en 2005 tel aviv, Copenhague Bruges olympiakos en 2008/2009
        Esberg en 2013 Karabuck inter en 2014 rosemborg lazio Bale en 2015 Aek Beitar Jerusalem Mayence anderlecht Manchester 2016/2017 la gantoise et wolfsburg en 2019
        pour certains dép on restait 4/5 jours pour profiter du pays ou de la ville… plus grand souvenir ultra? Olympiakos (je vous passe les détails du pourquoi^^) plus grand souvenir de « tourisme » Jerusalem Manchester Wolfsburg (4 jours à Berlin)
        après un peu de Groundhopping en Italie Espagne Belgique Hollande Argentine

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      2. Bruges, Gand..

        J’adore Anvers mais, pour la Belgique, tu ne verras pas de plus belles villes que ce que tu as vu en voyant les Buffalos et les Gazelles.

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  4. Bota
    Un texte récent que j’avais fait sur Balint…

    Saint-Dié. Les Vosges. 1982.
    500 téméraires partis soutenir la quête du Téfécé. Le but de Krimau. 15 ans apres la désastreuse fusion avec le Red Star, la ville rose retrouve l’elite. On embrasse Pintenat. On cajole Durand. On chambre le fougueux D’Angelo.
    Amusé, un gaillard regarde la scène. Il repense peut-être au chemin parcouru. A ses proches laissés du côté de la magnifique place des héros à Budapest. C’est Laszlo Balint. Dit le baron. Phare au crépuscule du foot hongrois.

    Balint naît en 1948 dans la capitale danubienne. Son père tate un temps le cuir avec Puskas et le petit Laszlo tape dans l’œil des formateurs du grand Ferencvaros. Il a 10 ans. Le début de 3 septennats avec le Fradi.
    Balint, c’est l’élégance. L’héritier des Lantos ou Lorant.
    Buste droit au coeur de la défense.  » La main tendue de l’entraîneur » selon son mentor Lakat. Lakat, coach des hongrois champions olympiques 1964 et 68.
    Lors d’une tournée mexicaine, Balint fait ses pas. Il a 19 ans. Dans un effectif qui ne fait rire personne à l’époque.

    Le Ferencvaros d’Albert, Fenyvesi et Varga est une terreur. La Juventus de Del Sol en garde encore les traces fraîches de morsures.
    Balint, tantôt acteur, tantôt réserviste, participe à l’épopée européenne de 1968. En Coupe des Villes de Foire. Il est de la qualification face à Zaragoza. De l’exploit à Anfield. Du Nepstadion transformé en congelateur face à l’Athletic. Du retour dans une Cathédrale aphone.

    En finale se dresse le Leeds de Revie. Giles, Bremner. La girafe Charlton. Norman Hunter le bien nommé. L’amicale de la mandale du Yorkshire. Des talentueux, un poil impulsifs.
    La 1ere manche est remportée par les anglais sur un but de Mick Jones.Vraisemblablement entaché d’une faute sur le gardien Geczi. Balint entre en 2eme période.

    Le retour s’annonce brûlant. Le match, menacé d’annulation en raison de tensions croissantes entre l’Est et l’Ouest à la suite de l’ invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie.
    Revie n’en mène pas large.  » Les Hongrois sont probablement les meilleurs manieurs de balle du moment. Ils ont toujours été habiles… Leurs attaquants ont la capacité de créer des occasions avec des épisodes de première passe dans des zones confinées. Face à ce type de football, il est essentiel de coller à l’homme et d’éviter la tentation de suivre le ballon. Un match très difficile nous attend… ».

    Mais Leeds ne pliera. Novak et Szoke auront beau contrôler le flanc droit. Ni Varga ni le filiforme Albert ne perceront le coffre de Gary Sprake.

    Ce dernier reviendra, ému, sur cette nuit si particulière.  » « Bien que mes souvenirs de certains matchs commencent à s’estomper quelque peu, le match au Nep Stadion reste gravé dans ma mémoire à ce jour. Je me souviens être sorti du tunnel pour être accueilli par un crescendo de bruit et l’atmosphère était incroyablement hostile. La situation politique derrière le rideau de fer était très tendue à cette époque et pour les 76 000 fans hongrois à Budapest, c’était l’une des rares occasions qu’ils avaient d’exprimer et de montrer leurs sentiments en public. Ils l’ont certainement fait avec leur hostilité dirigée directement vers nous ».

    Balint voit donc le trophée s’éloigner. Une simple mise en bouche…

    Le Baron trace sa route. Gagne un titre dans une ligue dominée par l’Ujpest du chauve Bene. Connait sa 1ère cape face à la RFA. 1972, année charnière.

    Le Ferencvaros atteint la demi de la récente Coupe Uefa. Éliminé par les Wolwes de Derek Doughan. Pancsics manquant 2 fois le peno de la qualification.

    En sélection, la Hongrie se joue d’une France moribonde, avant de rencontrer en quart l’ennemi séculaire. La Roumanie de Dobrin.
    Malgré l’antagonisme et l’enjeu, les 2 pays tentent l’apaisement. Le capitaine Niculescu.  » Le fair-play, la sportivité est primordiale. Nous avons beaucoup entendu, nous en savons beaucoup sur les Hongrois. Par exemple, je me soucie personnellement beaucoup de savoir si Albert sera de retour dans l’équipe ou non. Désolé pour le malheureux Fradi. Manquer deux pénalités dans des moments cruciaux, c’est de la malchance ».

    Des milliers de roumains seront autorisés à venir sur Budapest. On accueillera les joueurs sous des montagnes de fleurs.
    Il faudra un match d’appui à Belgrade pour voir la Hongrie accéder à la phase finale en Belgique. Pour Balint, c’est une consécration.
    Pour son pays, la dernière participation jusqu’à l’Euro covidé.

    La demi face aux soviétiques Rudhakov ou Kolotov n’attire pas les foules. 1659 spectateurs. Taxes comprises. Konkov prend les devants au début de la seconde période. Zambo rate le peno égalisateur. Pas de Netzer pour Balint.
    La 3eme place face à des belges survoltés sera du même acabit. Lambert et Van Himst enterrent le restant d’orgueil. Mais pas le temps de niaiser pour le Baron. Munich et Mark Spitz lui font déjà de l’oeil.

    Munich laissera un sentiment de profond accomplissement à Balint.
    Antal Dunai est en grande forme. L’obstacle des 2 Allemagne facilement franchie. En finale, la Hongrie lorgne clairement sur une 3ème médaille d’or consécutive.
    Mais c’est mal connaître la Pologne de Gorski. L’icône du Vasas, Varady ouvre le score mais un doublé du génial Deyna annihile toute résistance. C’est le 1er fait d’arme de cette génération fantastique. Balint se contente à nouveau des accessits. Une manie décidément…

    En sélection comme en club, Balint est le taulier.
    L’esthète Nyilasi le résume parfaitement. » Je suis entré dans le vestiaire de l’équipe première à l’âge de dix-sept ans. Albert, Rákosi et Novák retraités, Láli Bálint était clairement le chef du troupeau. Je ne peux que dire du bien. Il parlait peu mais gardait la discipline. Et inutile de dire qu’il était un professionnel de sang ».

    1975 est certainement sa meilleure saison.
    En c2, le Ferencvaros s’extirpe à nouveau du piège d’Anfield. Au grand désarroi de Keegan. Et survit par miracle à la chaleur du Marakana. 110000 slaves hurlants.
    Megyesi offrant la finale à 7 minutes de la fin. Une finale que ne vivra pas Balint. Expulsé.

    C’est du banc qu’il assistera à la démonstration ukrainienne du Dinamo. Onitchenko frappe trop fort. Blokhine est le Borzov de la discipline. 3 à 0 sec et sans bavure.
    « Nous n’avions aucune chance », se souvient Tibor Nyilasi. – Ils étaient bons, beaucoup trop bons… ».

    Jamais 2 sans 3, mon petit Baron perché…Maigre consolation, Balint sera élu joueur de l’année. Et ambassadeur eternel du Fredi.

    Balint prendra sa revanche sur Blokhin sur la route de l’Argentine 78.
    Les soviétiques ne relèvant jamais d’une défaite surprenante face aux grecs de Mavros.

    La Hongrie débute splendidement face aux hôtes. But de Csapo. Mais craque nerveusement. Ses 2 joyaux, Nyilasi et Toroczik expulsés en l’espace d’une minute. C’est fini… Balint en méforme, regarde passer le train Bettega. S’égosille en vain face à l’Atletico Kimberley.

    1978 est une révolution pour le foot hongrois.
    Pour la 1ere fois, les autorités autorisent légalement le départ à l’étranger de leurs ressortissants sportifs.
    Balint est le pionnier. Une chance mais beaucoup de pression également.  » J’avais quelques peurs en moi, car si j’échouais, cela déconsidérerait tout le football hongrois. Et il n’y aurait pas de suite. D’un autre côté, cela m’a donné de la force… ».

    Le Baron change de monture après 21 ans. Direction la Venise du Nord. Mais Bruges n’a plus l’éclat des années Happel. Pourtant si proches. Le club sort d’une saison 79 décevante. Le brio est mort. L’heure est aux cols bleus.

    Graynhout prend les rênes d’un groupe où le résultat prime sur le spectacle. Milieu densément peuplé. Entraînements aux couteaux.
     » Nous avons joué une fois au tennis entre deux entraînements avec Vandereycken. Nous avons dû nous faire recoudre tous les deux la tête. Le médecin a suggéré une semaine de repos dans une pièce sombre. Puis dans l’après-midi je vois René sortir s’entraîner. Je lui ai demandé des explications. Il secoue la tête. Il n’allait pas céder sa place. Bien sûr, je suis allé m’entraîner aussi. »

    Et ça marche. 6eme titre pour le club. Balint est à sa place. La saison suivante est poussive. Balint découvre Gress. Et voit l’enfant chéri Raoul Lambert tirer sa révérence.

    Saint Dié donc…
    Au mercato 1981, Toulouse decide de franchir un cap. Cahuzac avait promis la montée en 3 ans. On lui donne les moyens de son ambition. Rob Rensenbrink débarque sur les rives de la Garonne.

    Mais ça ne collera jamais avec Cahuzac le teigneux. Rob ne court pas. N’as plus la flamme tout simplement. Triste fin de carrière pour celui qui est certainement le plus doué à avoir porté la tunique violette.
    Mais cet échec ne déteint pas sur le groupe. Balint marque un missile dès son 1er match au Stadium. St Dié évidemment. Pintenat assure le remplissage du caddie. Et Toulouse retrouve enfin la lumière grâce à son soliste marocain. Champion de d2 face à Rouen.

    Balint profite de la pause estivale pour améliorer son espagnol. 2 ème tentative. La bonne? Et cela débute plutôt bien… 10 à 1 face au Salvador! Belle manière de fêter sa 75eme sélection. La suite sera plus douloureuse. Autant, ils ne peuvent rien face au brio de Maradona. Autant le match face à la Belgique est un crève-coeur.

    La Hongrie tient sa qualification lorsque Ceulemans, au prix d’un effort herculéen, s’arrache sur le côté droit pour offrir l’égalisation à Czernia.
    Ceulemans, l’ancien coéquipier. Une page se tourne pour le Baron…

    Après le mondial 82, Toulouse s’offre Gérard Soler. Et Balint forme la paire centrale avec le moustachu Lopez.
    Le début de saison est catastrophique. Selon le Président Visentin, « les joueurs n’écoutent plus Cahuzac ».
    Mais Cahuzac est tetu. Il resserre le groupe autour de la figure de Balint. Le Têfece etonne même.
    Onzième du classement, le promu a ravi ses supporters.
    Au point de battre une multitude de records d’affluence. La municipalité décide de porter la capacité du Stadium à 40 000 sièges

    Balint quitte Toulouse pour un défi iserois. Grenoble en d2. Élégant toujours. Jusqu’au Cannes – Grenoble. Du 13 décembre 1983.
    Il est gravement blessé. Et ne rejouera plus. Le Baron disparait sur la Croisette…

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    1. Ah ok, je comprends mieux pourquoi tu n’en fais de suite un article.

      Mais n’oublie pas que je traine désormais parfois sur Discord ;), préserver discrétion et effet de surprise à tes articles.

      Je dois avoir un paquet de photos de ses années belges, je regarde. Et surtout un pote supp brugeois qui y gardait alors ses habitudes stadiales, il sera plus parlant que moi.

      Zoltan Varga.. Il signa au Standard, vécut conséquemment à Liège..mais ne put jamais y jouer..

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      1. Je ne pense pas le proposer en article. Deja faut vraiment travailler la construction du texte. C’etait plus pour égayer le forum toulousain de Sofoot.
        Pourquoi Varga n’a pas pu jouer à Liege? Dunai, c’est plutôt un bon souvenir, non?

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      2. Varga? A vérifier mais j’ai souvenir qu’il fût en conflit avec sa fédé, laquelle lui pourrissait à l’époque la vie.

        Le Standard, club plutôt désargenté, avait l’habitude de saisir ce genre d' »opportunités » (le Roméo milanista Germano, le proto-Bosman nord-irlandais Johnny Crossan, le politico-« subversif » Tahamata..), genre ça passe ou ça casse..

        Avec Varga, ça ne s’arrangea malheureusement jamais.

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    1. @khia oui oui je sais la sortie du metro avait été chaotique d’ailleurs et dans le stade encore plus!
      d’ailleurs nous étions partis du centre ville le vert du pana était majoritaire où l’on nous observait avec bienveillance, puis d’un coup un mur rouge sur les murs des immeubles les stations partout et un changement d’ambiance notable^^

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  5. Quand j’ai lu le nom du groupe ultra de Pau , « la Stup » , je me suis dit que c’était pour la déconne, et ça m’a bien fait marrer.
    Puis je suis allé vérifier, et quand j’ai lu que c’était le véritable nom du groupe, je me suis encore plus marré!

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    1. @411 oui ça a fait rire tout le monde surtout les jeunes du groupes ils voulaient leur proposer un 9 contre 9 dans les bois…. à la fumette^^ vu qu’on à plusieurs équipes de niveau galactiques et des remplaçants parfois plus fort dans l’équipe D ou E que la A la victoire était assurée ha ha

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  6. Bota
    Dans mon texte, je dis que Balint est le 1er hongrois à avoir un ticket de sortie legal de la part de la Hongrie. En 79. En tout cas, c’est ce que stipulaient les articles hongrois. Varga s’est il fait la malle en 68 apres les J.O de Mexico?
    Et je me suis trompé. C est pas Antal Dunai qui joue au Standard. Mais Antal Nagy.

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    1. Dubaï, j’avoue que je ne pigeais pas trop, je comprends mieux.

      Antal Nagy fut, un an durant, un ténébreux (un p’tit côté Dracula, quoique chauve déjà a l’époque) mais au fond agréable et instructif compagnon de..beuveries (y a pas d’autre mot), chaque soir en semaine, à mon retour par train de Bruxelles.

      Bon..c’était il y a 20 ans, il était revenu s’établir à Liège (cas de plupart des joueurs de l’Est passés par FC Liège ou Standard).. J’ignore s’il est toujours vivant, perdu de vue entre-temps – si oui, je peux tenter une interview, il avait beaucoup de choses a dire sur les 60’s-70’s.

      Balint, le premier? Je ne me rappelle pas des détails pour Nagy mais, Standard toujours : sûr et certain que ledit Visneyi (un surdoué, peut-être le plus doué d’entre tous) disputa avant lui plusieurs matchs avec le Standard..sans avoir eu à être « régularisé »??)..avant de tout plaquer (directement?) pour les USA, où il changea de nom et devint la reference absolue (m’y raconta-t-on) du « football en salle » local, une légende vivante.

      Son nom désormais : Veee..mais j’en garde un peu, idée d’article parmi d’autres.

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      1. Eh bien j’ai tout faux!, retombé sur ma doc le concernant : Visneyi était déjà naturalisé US quand il débarqua en Belgique, je confonds avec un autre alors.

        Je n’exclus donc que tu puisses avoir raison.

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      2. ..et je découvre qu’il avait déjà joué pour le stade rennais, lol..

        Heureusement que je n’avais pas proposé d’article depuis mes souvenirs, c’était pour le moins cheap 🙂

        Zoltan Varga, là je suis formel : il n’a jamais pu jouer pour le Standard, une saison blanche pour motif politico-administratif.

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      3. « mais j’ai souvenir qu’il fût en conflit »

        Bota, au passé simple pas d’accent circonflexe, héhé !

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      4. Comme souvent, désolé : c’est la pratique de l’allemand qui m’abuse (fâcheuse tendance à prêter, au subjonctif imparfait français, la dynamique contextuelle du subjonktiv zwei allemand).. C’est une croix d’avoir un cerveau bâtard, mi-latin mi-germano!.., j’aimerais vous y voir pardi 🙂

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      5. Vraie question : on ne peut pas utiliser le subjonctif imparfait pour traduire une hypothèse, une incertitude? Genre « fût-ce »?

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    2. Et en cherchant encore, eh bien : je pense que tu as décidément raison pour Balint (tous ceux auxquels je pensais – mais scène belge uniquement – avaient été des transfuges illégaux).

      Vais tout de même jeter un œil aux Pays-Bas..

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  7. Varga a du se barrer. Il ne joue plus en selection apres les J.O de Mexico.
    Balint, lui peut continuer à jouer avec la sélection apres son depart pour Bruges.
    D’ailleurs, je mets dans mon texte un extrait où il explique la pression ressentie d’etre le. 1er à avoir ce droit.

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      1. Merci pour l’info. D’où l’interdiction de jouer pour le Standard. Il a pas mal vadrouilé par la suite.

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      2. Yep..dont à Ajax, pressenti pour succéder à Cruyff..mais ce fut peu concluant. Ces fuyards avaient bien du mérite, à chaque fois une saison blanche voire davantage, tristes destins que voilà.

        Ajax n’eut pas de bol pour l’après-Cruyff : ils avaient déjà anticipé son départ (négocié dès la fin des 60’s) avec le transfert de l’Anderlechtois Jan Mulder, attaquant incandescent, tempérament et talent de feu, j’adore (le consultant, star des plateaux NL et flamand, par contre..)..mais qui se blessa aussitôt, puis constamment..

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    1. Pas super intuitif par contre, même pour un néerlandophone..

      Bref : parcourir les petits onglets tout, tout en haut.

      Le père de ce site est très pointu…et infos presque toujours de première main (sources magyar).

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      1. Suis partant pour vérifier la traduction si besoin, je ne refuse jamais un peu de lecture.

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  8. « Vraie question : on ne peut pas utiliser le subjonctif imparfait pour traduire une hypothèse, une incertitude? Genre « fût-ce »? »

    Non Bota, je ne crois pas.

    Exercices (cherchez les erreurs)
    1) Le président accepterait-il de nous recevoir, ne fût-ce que cinq minutes ?
    2) Qui installa-t-il dans cette maison ? Fut-ce fait dans les règles ?
    3) On raconte que vous avez dîné avec le chef de l’État. Fût-ce le cas ?
    4) Il faudra bien que nous allions à cette réunion, fut-ce à notre corps défendant.
    5) J’aimerais que tu me lises l’un de tes textes, ne fût-ce qu’un bref poème.
    6) Parle-moi de ton mariage. Fût-ce réellement le plus beau jour de ta vie ?
    7) Il ne revient pas souvent nous voir, ne fut-ce qu’en raison de la distance.
    8) J’espère pouvoir réduire mon temps de travail, ne fut-ce que de 10 %.
    9) Fut-ce réellement un travail d’équipe ? Je ne vois qu’un seul signataire.
    10) Je lui ai proposé de l’accompagner. Mais fût-ce vraiment une bonne idée ?

    Réponses
    1) Phrase correcte.
    2) Phrase correcte.
    3) Faux. Il faut écrire : On raconte que vous avez dîné avec le chef de l’État. Fut-ce le cas ? Cette interrogation est au passé simple, le verbe ne prend donc pas d’accent : « fut ».
    4) Faux. Il faut écrire : Il faudra bien que nous allions à cette réunion, fût-ce à notre corps défendant. On pourrait formuler cette phrase déclarative avec « serait-ce », on écrit donc « fût-ce ».
    5) Phrase correcte.
    6) Faux. Il faut écrire : Fut-ce réellement le plus beau jour de ta vie ? Cette interrogation est au passé simple, le verbe ne prend donc pas d’accent : « fut ».
    7) Faux. Il faut écrire : Il ne revient pas souvent nous voir, ne fût-ce qu’en raison de la distance. On pourrait formuler cette phrase déclarative avec « ne serait-ce que », on écrit donc « ne fût-ce que ».
    8) Faux. Il faut écrire : J’espère pouvoir réduire mon temps de travail, ne fût-ce que de 10 %. On pourrait formuler cette phrase déclarative avec « ne serait-ce que », on écrit donc « ne fût-ce que ».
    9) Phrase correcte.
    10) Faux. Il faut écrire : Je lui ai proposé de l’accompagner. Mais fut-ce vraiment une bonne idée ? Cette interrogation est au passé simple, le verbe ne prend donc pas d’accent : « fut ».

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    1. « Fût » = « serait ».. Alors ma logique (laquelle procède de l’allemand) est bonne!

      Quand je l’utilisais plus haut, Cf. ce « souvenir qu’il fût en conflit », c’était délibérément en ce sens : hypothétique (je traduis ce que je voulais dire, ce sera plus clair : « souvenir qu’il aurait été en conflit »..sauf que je trouve cette formulation tellement moche).

      Ceci dit, le plus juste eût alors été d’écrire « souvenir qu’il eût été en conflit »..??

      Décidément l’impression que l’allemand et le français ont des logiques fort similaires en la matière.

      Ne pas croire que j’ergote pour avoir raison hein, je cherche juste à comprendre.

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