Uccellino

Le 4 février 2024 disparaissait, à Florence, le dernier survivant de la finale du Mondial 1958, Kurt Harmin, dit Uccellino, l’oisillon dans la langue de Dante. Une Italie qu’il avait faite sienne jusqu’à son dernier soupir, une terre qu’il avait charmée presque aussi langoureusement qu’Anita Ekberg le fit avec le docile Marcello Mastroianni. La Botte et la Suède, un coup de foudre étonnant mais réciproque qui anima les dominiche des tifosi pendant des jours et des lunes, des lunes et des jours… L’imprévisible Lennart Skoglund, le buteur Hasse Jeppson ou le mythique GreNoLi. Des guerriers mythologiques conduits jusqu’au Valhalla sportif, couverts de gloire et de reconnaissance. Car n’en déplaise à l’orgueilleux Zlatan, son pays n’a jamais été plus inspiré et généreux que lors des années 1950…

Mané de Stockholm

« Il existe dans mon pays un ailier qui n’a pas de rival en Europe. Il s’appelle Kurt Hamrin. Le jour où il mettra les pieds en Italie, elle sera émerveillée. » Nils Liedholm

Kurt Hamrin est né à Stockholm, le 19 novembre 1934. Il grandit à Solna, à 700 mètres du Råsunda Stadium, l’antre de l’AIK. C’est donc le plus naturellement du monde qu’il franchit les grilles du Råsunda, en tant que fan-apprenti, apprenti-footballeur par la suite. Sa vivacité fait des ravages dans les catégories jeunes et son courage et sa témérité lui permettent de se frotter aux physiques intimidants des hockeyeurs ou joueurs de bandy pendant l’hiver. Fils d’un peintre en bâtiment, le jeune Kurt quitte l’école à 14 ans, afin de soutenir sa famille, et devient zincographe au sein d’un grand quotidien local, le Dagenvs Nyheter. De ses années dans le milieu de l’imprimerie, Kurre gardera en mémoire l’odeur du plomb et de l’encre, le doux souvenir de sa rencontre timide avec Marianne. Celle qu’il épousera un an plus tard et avec qui il partagera toutes les révolutions.

Pépite de l’AIK mais amateur, Hamrin intègre l’équipe 1 en 1952 et gagne 50 couronnes par match, agrémentés de quelques chiches primes, en cas de succès. Léger comme une plume, Hamrin détonne par la soudaineté de sa frappe, sa régularité au tableau d’affichage et commence à se faire un nom nationalement. Première convocation en sélection à 19 ans, titre de meilleur buteur de Allsvenskan deux ans plus tard, de quoi partager le rêve avec son coéquipier, le défenseur Orvar Bergmark, d’imiter Arne Selmosson en Serie A dans un futur proche. Un rêve qui se matérialisera lors d’une victoire 6 à 2 face au Portugal en 1955 et sous les yeux d’un observateur attentif et expert… Présent dans les tribunes à Lisbonne, Sandro Puppo, l’entraîneur de la Juventus, ne rate pas une miette de la prestation du Suédois et est sûr de son coup. Le gamin a un truc. Il l’accoste dès la fin de la partie et lui propose de rejoindre Turin. Réponse positive immédiate de Kurt ! Marianne est ravie. Ils ne savent pas qu’ils ont trouvé leur foyer…

Cheville de verre

Kurt et Marianne débarquent en Italie en 1956. Une voiturier de la Juventus vient les chercher à l’aéroport et les déposent au Prince du Piémont, un hôtel du centre de la ville. La vue est splendide, les montagnes enneigées, le Mont Blanc que l’on distingue au loin. Marianne a la sensation qu’ils ne quitteront jamais les lieux… L’effectif turinois est jeune, vite surnommé les Puppanti, et Hamrin démarre sur les chapeaux de roues, en inscrivant un doublé face à la Lazio du pauvre gardien Bob Lovati ! Il récidive face à la Spal à domicile la semaine suivante. Viendront l’Inter et Udinese….

Un départ tonitruant brisé dans l’œuf à Gênes. Os du pied cassé, premier arrêt. Le retour face à la Lazio ? Fracture du pied gauche. La presse transalpine, qui l’avait aveuglément adoubé, l’accable désormais. Kurt devient « la cheville de verre », un talentueux au physique trop freluquet pour affronter les gladiateurs de la Serie A. Revenu trop précipitamment au jeu, Hamrin est impuissant et ne peut rien faire pour sortir la Juventus de sa spirale négative. Puppo est remplacé par Baldo Depetrini en cours de saison, Umberto Agnelli, 22 ans seulement, prend le contrôle managérial définitif du club. Le mercato 1957 est somptueux, Omar Sivori et John Charles. Hamrin est prié de plier bagage…

Un homme va relancer le Suédois. Et ce ne sera pas la dernière fois… Nereo Rocco, dit El Paròn, le maître en triestin, se fait une spécialité de récupérer les causes perdues pour son modeste Padova. Bien que moqué par la presse qui ne voit en Rocco « qu’un spécialiste en boulons et en gérontologie » , il vient de signer Sergio Brighenti, l’ancien espoir de l’Inter, blessé à Trieste la saison précédente. Sur sa lancée, Rocco n’a pas à implorer longtemps la Juventus pour obtenir Hamrin en prêt. Dès le premier contact, Hamrin est subjugué par les méthodes et la foi de son nouveau coach, capable « de donner du souffle aux morts et du courage aux vivants. » Et comme par enchantement, celui qui personnifie pour beaucoup le catenaccio originel, va orchestrer le duo d’attaque le plus décapant de l’histoire de Padoue. L’alchimie est totale entre Brighenti et Hamrin, Kurt plante 20 fois, Padova finit sur un inespéré podium. « Cheville de verre » est définitivement rangée aux oubliettes… Des années plus tard, nos deux tourtereaux vikings n’auront que des mots tendres pour se remémorer Padoue. Une ville que Kurt a arpenté mille fois à pied ou à vélo, Rocco lui interdisant de conduire une voiture pour solidifier sa musculature et s’aérer l’esprit…

Azzini, Hamrin et Scagnellato sous la tunique de Padova

Home Sweet Home

Tandis que son nom alimente les rumeurs de transfert, Hamrin est de retour chez lui, en concentration, pour le Mondial organisé à domicile. Cela fait plus deux ans qu’il n’a pas été appelé en sélection mais la Fédération suédoise a décidé d’assouplir sa règle de non-éligibilité pour les professionnels. Sage décision, ils répondent tous à l’appel, les joyaux égarés de la Couronne. Liedholm, Gren, le génial Skoglund, le défenseur de l’Atalanta, Bengt Gustavsson, le buteur de la Lazio, Selmosson… Ne manque que l’immense Gunnar Nordhal, épuisé par trop de batailles acharnées. Un effectif d’une richesse inégalée, que les locaux, Orvar Bergmark ou Agne Simonsson, le fugace remplaçant de Di Stefano, ne font que magnifier.

La Suède profite d’un premier tour clément, entre une Hongrie décimée par l’insurrection de 1956, un Mexique loin des standards internationaux et des Gallois minimalistes, pour accéder aux quarts de finale. La défense est un mur infranchissable, Hamrin a déjà trompé deux fois Gyula Grosics. Il compte en faire de même avec Lev Yachine… Les Soviétiques tiendront une mi-temps, Kurt plantant la première banderille… Le tenant du titre allemand, en demi-finale, n’est pas prêt à céder son trône sans combattre. Hans Schäfer, l’idole de Cologne, ouvre la marque, bientôt suivi de l’égalisation de Nacka Skoglund, d’une frappe sèche au ras du sol. Le public de Göteborg retient son souffle, hurle de plus belle après l’expulsion d’Erich Juskowiak lorsque le vieux chauve Gren récupère le ballon, après un cafouillage, et le catapulte en pleine lucarne ! Plus que quelques secondes à tenir… Hamrin reçoit alors la sphère sur son côté droit, semble jouer la montre, prend le temps de se gratter le nez, quand une douce folie le pique et le fait zigzaguer entre la défense allemande pour une troisième but d’anthologie ! Un exploit que des millions de Suédois savoureront grâce à la voix radiophonique de Lennart Hyland. Il ne reste plus qu’une marche, elle s’avérera trop haute pour la bande de Skoglund. Malgré l’ouverture du score de Liedholm, Kurt ne peut que s’avouer vaincu devant le génie d’un gamin de 17 ans. Il disparaît à nouveau pendant quatre ans des archives des Blågult. Ce n’est nullement le cas des gazettes transalpines…

Le bagout du Comte Razza

« Le maillot Viola est la première chose qui me vient à l’esprit quand je pense au football » Kurt Hamrin

Florence est en ébullition. Julinho l’artiste, acteur majeur du titre 1956, rongé par la nostalgie, vient de faire part de son retour au Brésil. Son compère d’attaque, le controversé Virgili lui emboîte le pas. A la hâte, le président de la Fiorentina, Enrico Befani, conclut le transfert pour 100 millions de lires d’Hamrin, absent pour l’occasion, tout à sa préparation pour un Mondial 1958 qui n’intéresse personne en Italie. Kurt et Marianne tombent instantanément amoureux de la ville, de la douceur vivre toscane, de la légèreté des relations, de la pression moins pesante qu’à Turin… Le chapitre glorieux du coach Bernardini clôturé, c’est un Hongrois qui accueille le Suédois. Lajos Czeizler, dit Oncle Buddha. Placé sur l’aile droite, comme Julinho, Harmin se défait rapidement des comparaisons par un style plus tonique et une efficacité létale devant le but. Pied droit, gauche, tête et opportunisme, tout l’arsenal d’un attaquant complet qui enflamme illico le Stadio Comunale. Kurt ajoute 26 pions à l’escarcelle d’une Fiorentina atomique qui en collera 95 ! Un record malheureusement insuffisant pour une Viola qui finit à la place de dauphin pour la troisième fois consécutive. Les Hamrin, Gratton, Montuori, Lojacono ou Petris ne peuvent que maudire la défaite inattendue à domicile, concédée face à Spal en avril 1959…

La saison suivante, Luis Carniglia, couronné en Europe avec le Real, remplace Oncle Buddha mais le résultat est identique. Une énième et lassante seconde place, Hamrin marque à nouveau 26 fois. Il a définitivement raté sa chance d’être sacré avec la Fiorentina… La naissance des années 1960 marque le crépuscule des dieux. Miguel Montuori, l’âme du club, trahi par un corps précocement vieilli, tire sa révérence, la Fiorentina devient une équipe de coupe et de coups. Avec succès, Nandor Hidegkuti guide son groupe au triomphe en Coupe des Coupes en 1961, face aux Rangers. Florence offre à l’Italie, son premier titre continental, Hamrin est le meilleur buteur de la compétition.

Finale Rangers-Fiorentina, aller à Ibrox

Pour les habitués du Pontevecchio, Kurt est devenu Uccellino, surnom popularisé par une figure folklorique locale, Renzo Propidi, alias le Comte Razza. La Fiorentina croit conserver la Coupe des Coupes mais cède finalement en match d’appui face à l’Atletico d’Enrique Collar. Les difficultés financières, les mauvais castings et les présidents se succèdent, la Viola rentre dans le rang mais Hamrin continue d’enfiler les buts comme des perles. Comme lorsqu’il inscrit un quintuplé à Bergame en 1964. Devenu bandiera et capitaine du club au départ de Robotti en 1965, Hamrin conduit la Fiorentina à un étonnant doublé Coupe d’Italie-Coupe Mitropa et s’épanouit pleinement dans le rôle de modèle pour les jeunes pousses : « J’étais un peu la mère-poule de ces gamins, à tel point qu’ils m’appelaient affectueusement « grand-père ». J’invitais souvent De Sisti, Merlo, Brugnera et Bertini chez moi pour dîner : ils appelaient ma femme « maman » ! » Neuf ans de romance sans nuage, entre tapes amicales, ambiance feutrée et petits ponts éclairs, jusqu’à l’été 1967 où la Viola achète Amarildo au Milan AC, en échange de son meilleur buteur historique suédois, auteur de 151 buts en Serie A, et de 175 millions de lires…

Rocco et ses fils

Neoro Rocco se frotte déjà les mains. El Paròn est conscient qu’Hamrin, 32 ans, n’a plus l’explosivité qui fit sa renommée mais sa sagacité tactique est intacte, sans parler de l’exemplarité de son comportement. De son côté, Uccellino quitte Florence à regret, deux de ses cinq enfants y sont nés, et des fans désemparés signent un manifeste pour le faire revenir sur-le-champ ! Néanmoins l’accueil chaleureux fait à sa famille par Rocco et l’explication limpide des attentes du technicien rassurent notre Suédois sur le bien-fondé de l’opération : « Je ne m’y attendais pas. J’avais 32 ans, mais Rocco avait spécifiquement demandé que trois éléments d’expérience soient inclus dans cette équipe jeune : Cudicini dans le but, Malatrasi en défense centrale et moi en attaque. Dans cette équipe il y avait Trapattoni, Rosato et Rivera. Et en deux ans, j’ai tout gagné : la Coupe des vainqueurs de coupe, le Scudetto et l’année suivante la Coupe des Champions. » Car à l’instar d’un Batistuta, Hamrin touche enfin au Scudetto en délaissant Florence. Mais à la différence de Gabriel, il plie continentalement l’impétueux Ajax en 1969, après avoir collé un doublé à Hambourg, en finale de Coupe des Coupes, un an auparavant.

A 34 ans, sur la pente descendante, Hamrin quitte Milan pour la volcanique Naples. Premier achat compulsif d’un jeune président, Corrado Ferlaino. Et certainement pas le dernier… Le nombre de ses réalisations ou exploits est anecdotique mais Kurt et Marianne apprecient chaque moment de leur séjour dans la fournaise du Vésuve : « Naples est la meilleure chose qui puisse arriver à un footballeur. Quand tout va bien… C’était une grande équipe avec Zoff, Panzanato, Bianchi, Juliano, Altafini et Sormani. Nous avons terminé troisième. La légèreté, la façon de faire des Napolitains m’ont fait passer un bon moment. »

Hamrin fait une dernière pige dans son club formateur, l’IFK, en 1972, s’essaie sans succès ni lendemain à une carrière d’entraîneur au Pro Vercelli, et retourne s’installer définitivement à Florence. On devine une infinie bonté quand on lit Hamrin nous parler de la ville des Médicis, de ses réussites relatives dans le milieu des assurances ou de l’import-export à la suite de sa carrière, de son soulagement de n’avoir jamais scoré face à la Viola… On peut presque entendre le souffle de son indécrottable accent scandinave en italien, qu’il considérait malgré tout plus chantant, plus méditerranéen, que celui de Liedholm ! Marianne, sa femme, n’est jamais loin. Elle adoube, corrige, agrémente les anecdotes sous le regard reconnaissant de son homme. Elle qui ne remerciera jamais assez Gunnar Gren de les avoir dissuader de revenir en Suède… Quand on se penche sur la vie de Kurt, on interroge évidemment la sienne. Deux actes inséparables d’une même pièce réussie. Chose si rare et précieuse. De quoi attendrir le plus prosaïque lecteur de ces dernières lignes…

18 réflexions sur « Uccellino »

    1. Avec plaisir. J’ai pris beaucoup de plaisir à faire ce texte. La Viola etant mon club préféré en Italie. Un des rares maillots que j’ai eus d’ailleurs. Me demande si la mode suédoise en Seria A des années 50 n’est pas la plus importante de l’histoire de ce championnat… Sans compter les Danois et quelques Norvégiens qui arrivent tous après les J.O de 1948.

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  1. Très bel hommage, chef.
    Que de noms au fil des lignes ! Montuori, le métis argentin devenu capitaine de la Nazionale, Lajocono, Maciste colérique faisant craquer les actrices, Claudia Mori et peut être Anna Magnani, charmée par ses talents de danseur de tango, Brighenti, premier buteur italien à Wembley…

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  2. Tu évoques le président de la Viola Enrico Benfani, un dirigeant qui mérite quelques lignes. Jeune et séduisant industriel, plébiscité lors des élections de fin 1951, Befani dépoussière la fonction présidentielle, professionnalise le club et s’entoure de techniciens prometteurs dont le symbole éclatant est Fulvio Bernardini. Décidé à concurrencer durablement la Juventus d’Agnelli, le Milan de Rizzoli ou plus tard l’Inter de Moratti, il imagine transformer les statuts de la Fiorentina, en la faisant passer d’association en société par actions. Le miracle économique italien est à son apogée, la société de consommation explose et la croissance semble sans limite. Le club est endetté ? Qu’à cela ne tienne, il suffit de trouver de nouveaux financements pour investir plus encore et tant pis si cela ressemble à une cavalerie. Befani est un homme trop ambitieux, un peu comme Alberto Sordi dans « Il boom » de Vittorio de Sica, satire du matérialisme frénétique de l’époque. Befani va trop vite, il se heurte à l’hostilité du public et de ses pairs soutenus par la presse. Le projet de loi relatif à l’évolution des statuts des clubs de football est rejeté par les députés ce qui provoque sa démission quasi immédiate de la présidence de la Viola. De ses 10 ans de présidence, il reste un scudetto, des places d’honneur et des recrutements géniaux, de Julinho à Hamrin.

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  3. Un mot sur Arne Selmosson, dont la blondeur lui a valu le surnom de Raggio di luna, est un des rares joueurs à être directement passé de la Lazio à la Roma. Avant cela il avait grandement contribué à la fantastique seconde place de l’Udinese en 1955 ou 56, je ne sais plus.

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  4. Et on n’en parle rarement mais la décision de la Fédération suédoise, de se passer des pros, a certainement coûté une belle prestation au Mondial 54. Le GreNoLi est au sommet de sa forme, Skoglund et Jeppson idem. Je n’affirme pas qu’ils auraient réussi à rallier un dernier carré mais…

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  5. C’est beau et c’est instructif, bravo.

    Accent chantant? Ah, le Suédois est très chantant, mélodieux.. Une très belle langue!, ça tranche avec les borborygmes des Danois..

    Je ne connaissais pas ce but de Hamrin face à la RFA, castard..

    Sa mort aura eu ça de bon au moins : attirer la lumière sur son football, lequel regorge de trésors.

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    1. J’avoue n’y connaitre pas grand chose en langues nordiques. Je ne connais que l’Islande avec ses noms à rallonge. Le finnois me paraît très doux. Pas mal de similarité avec l’Estonien, il me semble…

      J’ignore si la femme d’Hamrin est encore vivante mais ils paraissaient très soudés, malgré les décennies à se supporter! Dans les interviews où elle était souvent présente. Sur les photos…
      Une vie entre l’Italie et la Suède où certains de leurs enfants s’étaient installés. Ils ont eu une belle vie…

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      1. Et évidemment que la Finlande a une racine différente du Danemark, Suède ou Norvège!

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      2. Oui, ça a l’air sympa comme vie, y a pire.

        Concernant son épouse, je lis qu’ils fêtèrent leurs 66 ans de mariage il y a deux ans, mais à part ça?

        Je viens de m’en enfiler autant d’images qu’il me fut possible en une heure, vraiment un sacré bon et beau joueur. Ca tranche avec certaine image d’Epinal (qui dit vrai) : ce foot sérieux, appliqué, dépourvu de risques et assez robotique.. Il est peut-être parti de Suède à temps, à l’heure où une colonie de techniciens hongrois s’employaient à rendre ce football plus sérieux qu’il n’était.

        Tu évoques la décriminalisation du professionnalisme dans cet article ; de tête et pour tout qui, sur le continent, fut situé au Nord des Alpes, ce fut le premier football où fut légitime d’être un joueur professionnel, ça aide..

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      3. Merci pour les infos. Mais ce qui est étonnant, au regard de la réussite indéniable du retour des pros en 58, c’est qu’Hamrin, au fait de sa gloire, ne sera plus appelé pendant 4 ans en sélection! Rien entre la finale face au Bresil et le début des qualifs pour l’Euro 1964.
        Alors que Agne Simonsson, je viens de vérifier, qui échoue au Real, est lui appelé. J’ignore pourquoi…

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      4. Dans le genre Suedois désinvolte mais hyper talentueux, Roger Magnusson mérite d’être cité. C’était Bobby qui nous avait filé une superbe interview de Gress où ce dernier raconte que Magnusson était ravi d’être à Marseille parce que l’on bossait moins qu’en Allemagne! Ce que n’appréciait pas Gress!

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      5. T’appelles ça des infos??.. 😉 Une grosse année que j’essaie de rentrer dans l’Histoire du jeu en Suède, ce grand pays oublié voire snobé, je commence à peine à entrevoir quelques lignes-force………. Y a du boulot! 🙂

        Pourtant pas l’impression qu’il soit si difficile à cerner? Mais c’est compliqué de rentrer dans son dark-side, c’est Fort Knox le récit de leur football, pas la société la plus diserte qui soit il est vrai, pouillouillouille..

        Je suis certain qu’on doit pouvoir y trouver sans trop de difficulté un paquet d’anciens nazis, et que la corruption institutionnelle peut être sympa, je ne désespère pas!

        Tu as déjà vu le stade de Djurgardens? Certes il est olympique avant tout, mais quelle beauté.. :

        https://www.google.be/search?q=stadion+stockholm&sca_esv=de3b8b35270c999b&biw=1920&bih=869&tbm=vid&sxsrf=ACQVn093Y5Pw6qFK8DLr2JwpYsJJYdvqLQ%3A1707868702060&ei=HgLMZeuZA7enkdUP_J6b0AY&ved=0ahUKEwjroLzawqmEAxW3U6QEHXzPBmoQ4dUDCA0&uact=5&oq=stadion+stockholm&gs_lp=Eg1nd3Mtd2l6LXZpZGVvIhFzdGFkaW9uIHN0b2NraG9sbTIIEAAYgAQYogQyCBAAGIAEGKIESNYGUOoEWOoEcAB4AJABAJgBOqABcaoBATK4AQPIAQD4AQHCAgQQIxgniAYB&sclient=gws-wiz-video#fpstate=ive&vld=cid:959faa70,vid:FmEUX1pgCEQ,st:0

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