Mestalla a 100 ans !

A l’occasion du centenaire de Mestalla, petit retour sur une de ses idoles les plus populaires, le Brésilien Waldo Machado !

Waldo Machado est un né le 9 septembre 1934 à Niterói dans l’état de Rio de Janeiro. D’un milieu modeste et sans le sou, il s’engage à 18 ans dans la Marine, sous les conseils avisés d’un oncle. Sa carrure de décathlonien ne passe pas inaperçue lors des exercices et au cours d‘un match amical entre son équipe militaire et l’équipe B de Fluminense, il marque cinq buts, attirant ainsi le regard du populaire club carioca. Waldo est un attaquant moderne, puissant, à la force de frappe terrifiante, une sorte d’Adriano d’avant-garde. Buteur au style sans fioriture, il marque dans toutes les positions. Tête, genou, coude, reprenant à son compte la brillante phrase de Dada Maravilha : « Il n’y a pas de but moche. Ce qui est moche, c’est de ne pas marquer. »

L’idole de l’Estádio de Laranjeiras

Dès ses premiers pas avec le Fluzão en 1954, il impose sa personnalité affable, toujours souriante dans un vestiaire jonché de talents. Telê Santana, ailier et figure tutélaire du jogo bonito. Carlos José Castilho le gardien, l’idole du Tricolor pendant 17 ans et premier Brésilien à avoir été sélectionné pour quatre Coupes du monde consécutives. Notamment présent lors de la fameuse « bataille de Berne » en 1954 qui vit le Hongrois Bozsik et Nilton Santos comparer leurs talents pugilistiques. Didi enfin, l’artiste, le métronome. O Principe Etíope comme le surnomma Nelson Rodrigues, dramaturge et fanatique torcedor de Fluminense. Le jeune Waldo passe de longues heures à perfectionner la technique de la folha seca avec Didi. L’Europe découvrira par la suite le fruit de ce travail…

Grâce à la vision de jeu de son illustre meneur de jeu, Waldo remporte le titre de buteur du Carioca 1956, le début de la moisson… Pendant sept ans, il fait du terrain son affaire, inscrivant pas moins de 319 buts en 403 matchs, soit une moyenne d’environ 0,79 but par match, que seuls, au Brésil, Pelé et Carlitos d’Internacional peuvent se targuer de surpasser. Mais Waldo n’est pas que numérique, il est avant tout sensation. Et chaque fan du Fluzão connaît pertinemment l’issue inéluctable d’une rencontre, un Waldo jovial recevant la franche accolade de ses coéquipiers.

Curieusement, c’est après le départ de Didi pour Botafogo que Fluminense obtient ses meilleurs résultats. Le tournoi Rio-São Paulo 1957 est remporté sans une seule défaite, Waldo finissant évidement meilleur buteur. L’entraineur comblé de l’époque, Sylvio Pirillo, décrivit ainsi l’esprit animant son équipe lors de la victoire libératrice.  « Le dernier but de Waldo, l’un des plus beaux que j’ai jamais vu, fut initié par un ballon relancé à la main par notre gardien. Cette victoire, ce but, montre sans équivoque que le joueur de Fluminense ne renonce à aucun résultat tant qu’il reste du temps pour gagner un match. Notre façon de sentir et de vivre un match a beaucoup aidé notre groupe dans ce tournoi de Rio-São Paulo. » Fluminense est a l’image de Waldo, déterminé…

Le Fluzão gagne à nouveau le Carioca 1959 lors d’un match décisif face à Madureira, club souvent cité dans les biographies sur Waldo mais dans lequel il affirme n’avoir jamais joué. Un titre et une grande année personnelle puisqu’il inscrira 62 buts, certaines sources allant même jusqu’à 69 ! La finale 1960 du Rio-São Paulo qui l’oppose au Botafogo de Garrincha est fameuse pour avoir vu la naissance d’un geste de fair-play si commun aujourd’hui. Voyant le défenseur tricolor Pinheiro au sol, Garrincha pousse le ballon en touche pour qu’il puisse être soigné, Fluminense renvoyant le ballon en retour à Botafogo. Aussi simple que ça. Sauf que selon certaines sources brésiliennes, personne n’y avait jamais pensé. On peut le croire ou non.

Ses performances conduisent inévitablement Waldo en sélection, où la concurrence en attaque fait rage. Il joue son premier match face à la Suède en 1960, marque un doublé face au Chili pour un total de cinq sélections en cette année civile. De cette courte expérience avec la Seleção, Waldo gardera en lui l’infinie gentillesse de Mane, l’humilité et l’éthique de travail de Pelé, admettant sans ambages qu’il lui était difficile de passer devant les monstres que sont Vavá ou Coutinho. Cinq pauvres sélections avant un match de charité qui va faire basculer son destin.

Un si long voyage…

En 1961, Valter Marciano, joueur brésilien de Valence, décède dans un tragique accident de voiture. Aussitôt est organisé un match pour venir en aide à sa veuve, Fluminense accepte de venir à Valence, qui recevra pour l’occasion les renforts de Didi et d’Evaristo. Waldo va éblouir de sa classe la partie. Sous le charme, Julio de Miguel, président de Valence, envoie illico Vicente Peris, le directeur sportif, au Brésil pour négocier une signature contre 6 millions de pesetas. Waldo, le plus grand buteur du classique entre Fluminense et Botafogo avec Heleno de Freitas, le plus grand buteur tout court du Fluzão, sans même avoir jamais tiré un seul penalty, quitte Rio pour l’Espagne. Il a 26 ans, il ne reviendra que 50 ans plus tard…

Waldo joue son premier match contre le Real Zaragoza, le 3 septembre 1961 et marque un doublé six jours plus tard contre Oviedo. Sa femme est enceinte et Vicente Peris s’assure qu’ils ne manquent de rien. Peris et son joueur créeront d’ailleurs une relation très forte pendant neuf ans. Hasard de la vie, arrive en équipe première, l’ailier talentueux Vicente Guillot, dit el Pelao. Ils ont des caractères diamétralement opposés mais s’entendent à merveille sur et en dehors du terrain. Valence a trouvé son duo létal pour la décennie et les supporteurs, par amusement et par goût, se diviseront entre Waldistas et Guillotistas.

Guillot vient de marquer contre le Real

Au cours des années 1960, Valence est une équipe irrégulière, se mêlant très rarement à la course pour le titre. C’est une équipe de coups et de coupe, en particulier en Europe où la jeune Coupe des Villes de Foire deviendra sa chasse gardée. Le premier match européen de Valence a lieu en Angleterre, face à Forest. Waldo réalise un doublé pour une victoire facile. Le retour en Espagne le sera beaucoup moins. Pris dans une tempête aux dessus des Pyrénées, leur avion perd toute lumière, avance de 1000 mètres, pour ensuite recommencer subitement sa chute libre. 15 minutes de panique où le très fier capitaine Manolo Mestre tente de se défenestrer. Une fois miraculeusement atterri à Valence, Guillot saute au sol avant l’arrivée de l’escalier de débarquement !

La suite sera heureusement plus sereine. Valence élimine l’Inter d’Helenio Herrera et Luis Suarez, le MTK hongrois avant d’affronter en finale le Barça, finaliste de la Coupe des Clubs Champions un an auparavant face au Benfica. L’armada catalane, formée de Luis Cubilla, Kocsis et Cayetano Ré, semble favorite. Il n’en sera rien… A l’aller, Valence écrabouille le Barça 6 à 2 dans un Mestalla bouillant, Waldo s’étant pour une fois grimé en passeur décisif. Sa première saison espagnole est une réussite. Un titre européen, 14 buts en Liga.

L’équipe du 6-2 face au Barça

La saison suivante, la route européenne aura une forte coloration écossaise. Si le Celtic est un obstacle aisément franchi, le terrain gelé de Dumferline et un mauvais choix de crampons aboutit sur une rouste mémorable 6 à 2, éffaçant de facto le brillant 4 à 0 de l’aller. Valence s’en sortira aux forceps lors d’un match d’appui, écartant par la suite l’AS Roma de vieillissants John Charles et Angelillo, avant d’affronter le très coriace Dinamo Zagreb de Slaven Zambata et de l’excellent gardien Škorić.

Zambata, poussé par le public du Maksimir, ouvre la marque à l’aller, le jeu valenciano est fébrile et Skoric fait des miracles dans la cage. Jusqu’à un éclair de Waldo… Un maître coup franc, suivi d’une pluie de projectiles, assommant pour de bon le moral croate, Urtiaga profitera de l’apathie yougoslave pour donner l’avantage définitif. Au retour, malgré des assauts courageux, le Dinamo ne pourra rien sur un coup de patte malicieux de l’uruguayen Héctor Núñez, nouvelle Coupe des Villes de Foire pour l’ami Waldo !

Waldo et son frère Wanderlei

Le Brésilien se sent comme un poisson dans l’eau à Valence. Sa famille également puisque son frère Wanderlei, un ailier vif, participe activement à la montée de Levante en Liga. Pendant deux saisons, les joutes familiales animeront fraternellement les derbys. La saison 1964 offre à Waldo une place de dauphin au Pichichi et une troisième finale consécutive de Coupe des Villes de Foire. Apres avoir sorti le Cologne d’Overath en demi-finale, Valence affronte la plus belle génération du Real Zaragoza, celle de los Magníficos. Deux équipes qui se connaissent bien. Dans une finale tendue, Lapetra offre le titre aux Aragonais. Le climat est délétère, l’arbitre s’enfuit dans les vestiaires à la fin de match…

Les petits papiers d’Alfredo

C’est sa dernière épopée européenne, Valence se cassant régulièrement les dents sur le Leeds de Don Revie. De ces confrontations, plus que les coups de gueule de Bremner ou Giles, Waldo se remémorera ses duels avec Norman Hunter, « un homme fou furieux, pire que Campanal de Seville. » Dans une Liga de plus en plus fermée et violente, Waldo finit à nouveau dauphin au trophée Pichichi 1965. 21 buts mais bien loin d’un titre de champion. Un rêve qui n’aura jamais réellement de consistance. Malgré l’arrivée de brillants canteranos comme Claramunt ou Sol, les Murciélagos stagnent…

1967 sera la dernière grande saison. 25 buts en championnat, enfin le titre de Pichichi mais surtout une victoire en Copa del Generalisimo, la quatrième pour le club. Devant un Franco venu prendre son bain d’acclamations annuel, Valence vient à bout de l’Athletic d’Irribar. Une foule immense accueillera les héros, Waldo entame doucement son chant du cygne…

L’été 1970 marque une rupture dans l’institution. Di Stefano, tout frais champion d’Argentine avec Boca, prend les rênes du club. Vieillissants, Guillot et Waldo reçoivent une lettre de remerciements de la part de l’Argentin. Et c’est tout… Ni match d’hommage, ni entretien. La suite donnera raison à Di Stefano puisque Valence obtient le titre en cette saison 1971, premier sacre de champion depuis 1947. Neuf ans de service, 160 buts en 296 matches officiels. Seul Mundo est devant, pas même el Matador Kempes ou el Guaje Villa… Waldo finira sa carrière, rincé à Hercules, à 37 ans, demeurant jusqu’en 2006, le meilleur buteur brésilien en Liga et un certain Ronaldo. Il meurt en février 2019 sur ses terres valencianas. Pour finir, juste une petite citation de Nelson Rodrigues, narrée après une grande performance de Waldo face au Vasco du malheureux gardien Moacir Barbosa. Exalté tel un Victor Hugo face à la prestation de Sarah Bernhardt dans La Dame aux Camélias, le dramaturge aura ces mots.«  Divin ! Divin ! Waldo n’a jamais été autant Waldo, donc lui-même. Ni la regrettée Sarah Bernhardt ne ferait jamais mieux… Au coup de sifflet final, chacun de nous était un Victor Hugo devant Sarah Bernhardt. Le fan anonyme ou l’ignare ne parlaient pas pour eux-même. Ils parlaient pour tous. Un jugement unanime. Nous trouvions tous Waldo divin, de la tête aux pieds. »

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32 réflexions sur « Mestalla a 100 ans ! »

  1. Magnifique, il y a tout ce que j’aime dans ce papier. Ton style, Laranjeiras et Flu, l’hommage à Mestalla et ses tribunes verticales, un stade historique où le RCD Espanyol gagne une finale de Copa épique en 1929 contre le Real (dans une piscine et avec la Peña Iberica nationaliste perturbant le match, déjà, Zamora, Saprissa, Padrón et Tin Bosch, buteur ce jour là), une enceinte presque détruite pendant la guerre civile et reconstruite, des cracks par dizaines, d’Epi à Cavani (déclinant). Et puis cette photo de Guillot, magique…. Gracias amigo.

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    1. Merci Verano. Je l’avais posté sur Sofoot. Je l’ai à peine retouché. C’était mon premier texte sur le foot. Et là première fois que je soumettais quelque chose à la lecture. La pression… Bon, l’anonymat, ça a du bon parfois. Hehe
      J’ai toujours eu de la tendresse pour Waldo.

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      1. Oui, je me souvenais de ton post. Allez un essai de onze idéal de Valencia ?

        Eizaguirre – Angloma, Arias, Ayala, Antón – Pasieguito, Mendieta, Claramunt, – Kempes, Waldo, Mundo

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      2. Ah, tu ne peux pas te passer d’Antonio Puchades en milieu défensif. C’est le phare des années 50.

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      3. Carboni à gauche? Ce serait dommage de séparer le duo des vieux avec Angloma!

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      4. Allez, je te l’accorde. Par contre Puchades est le capitaine!

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  2. Et pour compléter l’article de Khia, un post sur Amadeo, peut-être le joueur ayant le plus aimé Valencia et Mestalla.

    Juillet 1936. Espoir de Valencia venant de se révéler en Liga, notamment lors d’un match à Mestalla contre le Barça au cours duquel il inscrit un de ses premiers buts, les rêves d’Amadeo Ibañez s’éteignent avec la longue nuit dans laquelle sombre l’Espagne. Ne subsistent dans un premier temps que les épreuves régionales, l’éphémère Ligue de la Méditerranée et la Coupe de l’Espagne libre à l’été 1937 puis les compétitions cessent totalement.
    Valencia est une des dernières villes à tomber aux mains des franquistes qui s’empressent d’effacer toute trace de la République et de réprimer férocement les opposants en saturant à l’extrême la prétendue prison modèle de la ville. Et puis il faut donner des gages de retour à la normalité, du baume au cœur à la population, alors à l’image de l’Aviación Nacional à Madrid (qui fusionne ensuite avec l’Atlético), l’équipe d’El Recuperación del Levante s’installe à Valencia en avril 1939.

    El Recuperación est une formation militaire composée pour l’essentiel de joueurs basques ou asturiens enrôlés dans l’armée nationaliste, des types sans conscience politique qui auraient été dans le camp d’en face s’ils ne s’étaient pas retrouvés en zone nationaliste. Trois semaines seulement après la prise de la ville, un match est organisé entre les représentants de l’armée du Levante et une sélection de joueurs locaux. Les militaires font forte impression et enchainent une série de rencontres victorieuses face à différentes équipes jusqu’à une ultime démonstration en septembre 1939 contre Valencia CF dans un Mestalla restauré à la hâte après les outrages subis par le stade pendant la guerre.

    El Recuperación del Levante s’autodissout avec la démobilisation des joueurs. Libérés de leurs obligations militaires, ils rejoignent les clubs renaissants des décombres. A cette occasion, Valencia CF récupère Waldo Botana, Poli, Álvaro et surtout Mundo, ex-Athletic Bilbao avant-guerre. Deux autres Basques arrivent dès l’été 1940 : le jeune Epi de San Sebastián et l’immense star des années 30 Guillermo Gorostiza, barré par l’émergence de Piru Gaínza à Bilbao. C’est ainsi que naît la « delantera eléctrica » avec de droite à gauche sur le terrain Epi, Amadeo, Mundo, Asensi et Gorostiza. Car Amadeo est évidemment de retour, un peu plus grave que cinq ans plus tôt mais le maillot Che chevillé au corps.

    Mundo est un goleador extraordinaire, Epi un ailier droit rapide et habile qui observe avec dévotion Gorostiza, son alter ego à gauche, pas encore trop esquinté par la boisson et les excès en tout genre. Autour d’eux, les locaux Asensi et Amadeo positionnés en tant qu’inters, indispensables à l’équilibre de la « delantera eléctrica ». Probablement le moins talentueux, Amadeo est l’âme de l’équipe. Les mots ne suffisent pas à traduire ce qu’il représente à Valencia. Il fait tout simplement partie du sentiment Che.
    Au fil des années et des titres, le quintet devient immensément populaire. Après les rencontres à Mestalla, les supporters se précipitent dans les bars que fréquentent les joueurs, le Trocadero en particulier, où ils peuvent côtoyer leurs héros et poursuivre les festivités jusqu’au bout de la nuit avec Gorostiza. Cela dure jusqu’en 1946 et le départ de « Bala Roja » dont les performances baissent avec l’âge et l’alcoolisme. Puis ce sont Mundo et Epi, les deux autres Basques, qui repartent dans leur région en 1950, actant la fin d’une décennie glorieuse et laissant le duo valencian Asensi – Amadeo finir sa carrière en pente douce.

    Quand Amadeo Ibañez disparaît fin 1979, Mundo et Epi l’ont précédé de peu alors que Gorostiza est mort dans un hospice pour indigents depuis longtemps. On se souvient alors d’Amadeo, ce joueur excessivement correct qu’une expulsion émeut aux larmes un dimanche où l’arbitre choisit le premier lui tombant sous la main pour calmer les esprits d’un Barça-Valencia surchauffé. Et puis ressort cette vieille histoire, datant de juin 1941, après la première victoire de Valencia en Copa. De retour de Madrid, le bus dans lequel se trouvent les joueurs gravit laborieusement les pentes du col de Contreras, frontière naturelle séparant la Mancha et la province de Valencia. Au sommet, Amadeo exige que le chauffeur s’arrête un instant. Il descend et embrasse le sol valencian. Alors le bus peut redémarrer et entamer la longue descente vers Valencia et le bleu de la Méditerranée.

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    1. La delantera electrica, autre quintet fameux en Espagne. Je pense évidemment à celui de l’Athletic. Zarra, Iriondo, le coach du Betis lors de sa première Copa en 77, face à son Athletic, Gainza le magnifique, Panizo et Venancio.

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    2. La domination des attaquants basques dans les 40-50…Forcément ceux de l’Athletic, les basques de la Delantera electrica, Igoa qui viendra les rejoindre sur la fin, Juan Arza, dont je ferai un jour un texte, le meilleur buteur de l’histoire du Sevilla FC… et d’autres que tu te feras un plaisir d’ajouter. L’epicentre du foot espagnol.

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    1. Le passage de Bonhof est bon puisqu’il est un membre important de l’équipe Di Stefano vainqueure d’Arsenal en c2. Mais un peu court pour candidater au rang de légende du club

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      1. Merci ( j’ai cru que mon premier post n’était pas publié )
        Kempes Bonhof avec le maillot rouge et jaune , un souvenir d enfance de Tv contre Nantes en demi finale

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  3. Encore un article génial , bravo .

    Je pense l’avoir déjà dit ici mais j’ai beau être depuis 1978 un fan absolu de l’Argentine de sa sélection et de ses clubs (sauf un) , je considère que le Brésil 1958/1962 est la plus grande concentration de talents de toute l’histoire du football . Quand tu vois que Waldo n’a que 5 sélections ….
    Pour finir j’espère vraiment que Valence va se maintenir en Liga parce que c’est un grand club (4ème Espagnol pour moi) même si ils font un peu n’importe quoi depuis quelques saisons.

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    1. Surtout si on pense qu’Evaristo aurait pu postuler pour la seleçao en 58 sans son depart en Espagne.
      Altafini pour le mondial 62. Bon, il etait du groupe de la Suede.
      Quarentinha, le grand buteur de Botafogo qui ne joua aucune des Coupes du Monde de l’époque…

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      1. Pour 58 on peut aussi citer : Canhoteiro , Roberto Belangero , Almir pernambucano et surtout Julinho qui normalement ne pouvait pas être sélectionné car il jouait a la Fiorentina (élu meilleur joueur de l’histoire du club devant Batistuta , Antognoni et Hamrin excusez du peu…) mais pour lequel Feola voulait faire une exception .
        Julinho grand seigneur dit que ce serait injuste pour ceux qui avaient joué les matchs de qualifs et de préparation .
        Pour appuyer mon opinion je mets ci-dessous une déclaration du grand Zico :

        « Pour moi, explique Zico, autre monument du football brésilien, l’équipe de 1958 est la plus grande équipe nationale de toute l’histoire du football. Pourquoi? C’est assez simple, parce que, de mon point de vue, jamais une équipe n’a regroupé autant d’immenses joueurs sur un même terrain. »

        Comme lui même si je n’ai vu que des bouts de matchs assez mal filmés les récits de mon père et des articles de journaux je considère la Seleçao 58 supérieure à celle de 70 parcequ’elle n’avait aucun point faible notamment au poste de gardien .
        Il ne faut pas oublier que la coupe du monde de 70 fut la première retransmise en couleur à la télévision et à des heures ou même les Européens pouvaient voir les matchs , cela participe grandement au mythe qui l’entoure.

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      2. Hincha
        Roberto Belangero, je ne connais pas. C’est vrai que Julinho était encore très fort en 1958.

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      3. Je préfère également l’équipe 58 à la 70, notamment grâce à sa défense et Gilmar.

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  4. Bonjour Khidia

    Roberto Belangero est un des plus grands joueurs de l’histoire des Corinthians ou il a joué plus de 450 matchs , surnommé le professeur .
    Nilton Santos (une référence) disait que c’était l’un des plus beaux joueurs qu’il ait vu .
    Il a joué les Sudamericano 56 et 57 et il était un peu blessé en 58 au moment de la liste mais il a très mal vécu sa non sélection estimant qu’il aurait été rétabli pour la compet.
    Il a ensuite joué a Newell’s en Argentine.

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      1. De nada .
        Par contre je vais de ce pas lire ton article sur le ou les Corinthians , vu que j’ai pris le train en route je ne l’avais pas vu.

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  5. Vous avez oublié Fernando Gomez Colomer le meilleur n°10 que le club ait connu. En défense, l’imposant Juan Cruz Sol et le rugueux Ricardo Arias et mon petit préféré l’ailier Vicente Rodriguez.

    On peut citer aussi Miguel Angel Ferrer « Mista », Albelda, Ruben Baraja, Aimar, Claudio « Piojo » Lopez, le bulgare Luboslav Penev et dans les buts Cañizares.

    Quant au stade, il s’appela pendant longtemps (de 1969 à 1994) : Estadio Luis Casanova (du nom d’un ancien président du club Luis Casanova Giner).

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  6. Il est formidable cet article, bien fait de prendre mon temps – comme d’hab avec tes articles, Khiadia.

    Je ne connaissais que de nom, je ne soupçonnais pas pareil phénomène. Mais ce que je retiens, moi qui pour xy raisons considère généralement avec perplexité les premières Coupes des Villes de Foire (leur grosse première moitié, du moins) : quels parcours!!!

    En lisant cela, je comprends mieux notre point de désaccord sur la question.

    Je vais essayer d’en regarder l’un ou l’autre matchs.. Des suggestions? Voire des liens, le cas échéant?

    Sinon et en vrac, années 60-70 : je venais de retomber sur des photos d’arbitres fuyant la colère de joueurs de..Setubal??? Boavista?? J’ai en tête Setubal pour les deux fois, les Portugais avaient le sang chaud.. Je pense que l’un des matchs impliquait Leeds, pourtant cocu compulsif en Coupes d’Europe..mais l’on est probablement toujours le cocu d’un autre. (edit : en voici une, je n’avais pas rêvé : Leeds-Setubal 7, check this : http://www.ozwhitelufc.net.au/10-03-1971%20LUFC%20v%20Vitoria%20Setubal_files/image017.jpg )

    La panique de Mestre? Outre les défaillances techniques : considérer les précédents, le bruit sous les fuselages d’époque aussi?? Pour avoir pris l’un ou l’autre vols WTF en Afrique centrale, avions/compagnies sur liste noire……….et vu plus d’une saintes-huiles préférer se dérober à ce genre d’expédition, ben.. Je peux comprendre!

    Merci décidément pour cet article..et pour l’attention prêtée aux 100 ans de ce que, pour ma part, je tiens pour stade le plus saisissant d’Europe! (il réclamerait à lui seul un article mille fois mérité!)

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    1. Suis allé mater la compo de Setubal par rapport à ta photo. Le penalty correspond au moment où Jacinto Joao est expulsé. Joao est un des plus beaux dribbleurs portugais de son temps. Un beau gaucher.
      https://youtu.be/nn5VPXYR6v8
      Et sinon, à Setubal, on trouvait Vitor Batista dont nous avait si bien parlé Rui Costa.

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  7. Une question tout de même : comment les Espagnols expliquent-ils l’élimination de Valence, géant alors de la compétiton, face au FC Liège en 64-65??

    Ce FC Liège-là était une vraie, bonne petite équipe, mais tout de même.. L’on ne parle jamais en Belgique, or quand on contextualise grossièrement l’affrontement : c’est a priori un exploit, et pas des moindres.

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    1. Je ne sais plus si c’est pour ce match qu’avait été évoqué (puis levé) un doute et une histoire bizarre quant à la présence du gardien international du FC Liège Delhasse?? Mais si c’était pour l’affrontement en question, face à Valence en CVF 64-65, cette photo le lève pour de bon : ledit Delhasse était bien de la partie (photo d’avant-coup d’envoi, à Mestalla)

      https://scontent.flgg1-1.fna.fbcdn.net/v/t31.18172-8/10854267_10204750647398642_2317048929396097204_o.jpg?stp=dst-jpg_s2048x2048&_nc_cat=104&cb=99be929b-3346023f&ccb=1-7&_nc_sid=825194&_nc_ohc=5Gw7K_mJ_v0AX8mdAOM&_nc_ht=scontent.flgg1-1.fna&oh=00_AfBHqqVtMxU0DAiWmU3C-hH_-nSqXKhYb6nqFgOpLVL8Ow&oe=6493DADB

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      1. Il est top ton lien, merci Khiadia.

        Bertoncello, celui que beaucoup tenaient pour plus doué que Van Himst, qui refusa de partir dans le Calcio des ancêtres parce que la mama, ben..ben elle était à Charleroi..mais Van Himst était sérieux, lui, refrain connu..

        Avec l’Argentin Criv..Crivelli??, Bertoncello devait être le seul non-natif du coin dans ce 11. Parmi les 11, et hormis le gardien, le plus connu devait être « le King » Depireux, hélas pour lui barré par..Van Himst (lequel, pour le coup, lui était supérieur) en équipe nationale.

        N’en reste pas moins que c’était un sacré exploit pour cette équipe, je ne soupçonnais pas que ce Valence-là fût aussi fort avant de lire ton article.

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